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Finis les mastodontes de 50 000 tonnes ! Avec ce nouveau bijou high-tech les Etats-Unis veulent être les premiers à rentrer de plein pied dans la guerre navale du futur

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Finis les mastodontes de 50 000 tonnes ! Avec ce nouveau bijou high-tech les Etats-Unis veulent être les premiers à rentrer de plein pied dans la guerre navale du futur
Finis les mastodontes de 50 000 tonnes ! Avec ce nouveau bijou high-tech les Etats-Unis veulent être les premiers à rentrer de plein pied dans la guerre navale du futur

Le Bengal MC, une barge autonome qui réinvente les flottes de guerre.

La course au gigantisme navale prendrait-elle fin ? Avec une silhouette futuriste et des capacités inédites, l'AIRCAT Bengal MC, dévoilé récemment par Eureka Naval Craft, pourrait offrir une nouvelle corde à l'arc aux Etats-Unis qui ouvre une nouvelle voie pour les flottes de guerre du futur avec des drones autonomes.

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Fruit de la collaboration entre Eureka Naval Craft et l'entreprise australienne Greenroom Robotics, le Bengal MC se présente comme le navire de surface à effet de surface (SES) le plus avancé au monde. Long de 36 mètres, il allie vitesse, polyvalence et puissance de feu dans un format modulaire inédit.

Sa capacité à transporter 44 tonnes de charge utile sur plus de 1 850 kilomètres en fait un outil exceptionnel pour les opérations expéditionnaires modernes. Sa vitesse impressionnante, pouvant dépasser 90 kilomètres/heure, change radicalement les normes d'intervention maritime.

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Polyvalence opérationnelle et puissance de feu

Conçu pour opérer aussi bien avec équipage qu'en mode totalement autonome, le Bengal MC peut être configuré pour :

  • Le transport rapide de troupes
  • Le soutien aux opérations de débarquement
  • La guerre électronique
  • La dépose de mines et le déminage
  • Le déploiement de drones aériens et marins

Sa modularité lui permet également d'embarquer des missiles de croisière Tomahawk ou des missiles antinavires NSM, des armes jusqu'ici réservées aux grandes frégates ou destroyers. Un changement majeur : il réduit la dépendance aux grands bâtiments coûteux et vulnérables.

Une rupture économique autant que tactique

Avec une efficacité énergétique supérieure et des coûts d'exploitation réduits, le Bengal MC cible directement les besoins des marines contraintes par des budgets limités mais exigeant une puissance technologique de pointe.

Le PDG de Eureka Naval Craft, Bo Jardine, ne cache pas son ambition : « Le marché naval dans cette catégorie de poids a besoin d'une révolution. Trop de navires sont obsolètes, lents et chers. Le Bengal MC est rapide, lourdement armé et prêt à transformer les règles du jeu. »

Son profil furtif, sa vitesse, sa capacité d'emport et son autonomie en font une solution idéale pour les missions de saturation ou les opérations de déni d'accès dans les zones maritimes contestées.

Une intelligence artificielle navale hors normes

Le Bengal MC embarquera le système GAMA (Greenroom Advanced Maritime Autonomy), validé lors des essais sur l'ancienne patrouille Sentinel de classe Armidale. Ce logiciel permet une navigation totalement autonome, avec une capacité d'adaptation dynamique aux menaces et aux changements de mission.

Selon James Keane, PDG de Greenroom Robotics, « Le Bengal MC bénéficiera du système autonome le plus avancé jamais développé pour un navire de combat, capable d'assister ou de remplacer l'équipage humain selon les besoins opérationnels. »

Ce degré d'autonomie ouvre de nouvelles perspectives : les flottes pourraient demain opérer des escadres entières de drones navals coordonnés en réseau, capables de frapper, de reconnaître ou de défendre sans exposition humaine directe.

Une stratégie d'intégration mondiale

Le Bengal MC sera proposé non seulement à la US Navy et au US Corps, mais aussi aux alliés de l'Amérique dans le cadre de l'AUKUS et de l'OTAN, ainsi qu'à des pays asiatiques comme le Japon, Singapour, la Corée du Sud, le Vietnam ou encore les Philippines.

Son positionnement modulaire permettra à chaque client d'adapter l'armement, les capteurs et les modules opérationnels selon ses besoins spécifiques.

Cette approche flexible, combinée à des performances de pointe, pourrait bien faire du Bengal MC un standard mondial pour les opérations navales autonomes dans les dix prochaines années.

Un nouveau visage pour la guerre navale

En intégrant le Bengal MC à leur arsenal, les forces maritimes américaines s'équiperaient d'un multiplicateur de force capable d'opérer en essaim, de submerger les défenses ennemies, et de projeter leur puissance dans des théâtres contestés sans risquer de précieuses vies humaines.

Dans un contexte de tensions grandissantes en mer de Chine méridionale, dans l'Arctique ou ailleurs, le Bengal MC symbolise la transition vers une guerre navale plus rapide, plus autonome, plus létale. Un futur où l'ennemi pourrait ne jamais voir venir le coup fatal… avant qu'il ne soit trop tard.

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Quelques exemples de géants militaires des mers en 2025

Nom du navire Type Longueur (m) Déplacement (tonnes) Pays Commentaires clés
Pierre le Grand Croiseur lance-missiles nucléaire (classe Kirov) 252 ~28 000 Russie Plus grand croiseur nucléaire au monde, armement lourd, propulsion nucléaire, navire amiral de la flotte russe
USS Gerald R. Ford Porte-avions 337 ~100 000 États-Unis Plus grand porte-avions américain, technologie avancée, capacité de projection mondiale
Choe Hyon-class Destroyer lance-missiles ~140 Non précisé Corée du Nord Plus grand navire de guerre nord-coréen, équipé de plus de 70 missiles, capacités nucléaires envisagées
Classe Arleigh Burke Destroyer 154 ~9 000 États-Unis Destroyer polyvalent, largement déployé, base des forces navales américaines
Classe Constellation Frégate 151 ~7 000 États-Unis Frégate moderne en construction, destinée à renforcer la flotte américaine
Admiral Kuznetsov Porte-avions 305 ~58 000 Russie Seul porte-avions russe opérationnel, propulsion conventionnelle, équipé de chasseurs et hélicoptères

 

Source : https://www.eureka.navy

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