Le français Thalès apporte son expertise à la Royal Navy.
La Royal Navy, ancienne plus grande puissance maritime du monde pendant facilement un siècle n'est plus que l'ombre d'elle-même depuis plusieurs décennies. Elle a cependant décidé de réagir en investissant dans des technologies high-tech comme son tout premier dispositif de déminage maritime totalement autonome. Fourni par Thales, ce système révolutionnaire, développé en collaboration avec la France dans le cadre du programme MMCM (Maritime Mine Counter Measures), promet de redéfinir la stratégie de défense navale face aux menaces sous-marines.
Lire aussi :
- Ce grand rival asiatique de la Chine refuse de passer pour un état faible et fait une démonstration de force avec sa flotte de guerre de plus de 70 navires
- La Marine française va mettre en place ce bijou high-tech pour la lutte anti-sous-marine qui promet de faire d’elle une des flottes les plus modernes du monde
Thales apporte tout son savoir-faire à la Royal Navy pour développer ce drone de déminage autonome high-tech
Le dispositif remis à la Royal Navy est la concrétisation d'une coopération franco-britannique sous l'égide de l'OCCAr (Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement). Il intègre des drones maritimes autonomes équipés de l'intelligence artificielle et de cyber-sécurité, propulsant ainsi la Grande-Bretagne et la France au premier rang des nations innovatrices en technologie navale. Cette avancée majeure transforme radicalement la méthode traditionnelle de détection et de neutralisation des mines maritimes.
Des technologies de pointe pour une mer sécurisée
Le système inclut divers équipements interconnectés qui boostent l'efficacité des missions complexes. Les principaux composants comprennent un drone de surface, des sonars de dernière génération comme le TSAM (sonar remorqué de technologie avancée) et le SAMDIS (sonar multivision), ainsi qu'un robot téléopéré (ROV) et un centre de commandement mobile (e-POC). Ces technologies permettent une analyse rapide et précise des données sonar, grâce à l'application Mi-Map de Thales, qui accélère le traitement des informations recueillies.
Impact économique et social
Ce projet a non seulement des répercussions militaires mais contribue également à l'économie locale. Plus de 200 emplois qualifiés ont été créés ou maintenus, renforçant l'industrie de la défense britannique. Cet apport significatif au tissu économique local est un exemple éloquent du rôle de la défense comme moteur de développement économique.
Déploiement et opérations futures
Les systèmes seront déployés à partir de navires-mères et de bases côtières, permettant à la Royal Navy de mener des opérations étendues de déminage. Cette capacité accrue d'intervention rapide et précise est essentielle pour sécuriser les voies maritimes vitales pour le commerce international et la logistique mondiale.
Réactions et implications politiques
La ministre de la Défense chargée des achats, l'honorable Maria Eagle, a souligné l'importance de ce système pour la sécurité nationale. Parallèlement, Rebecca Smith, députée de South West Devon, a exprimé sa fierté lors de la cérémonie officielle, mettant en avant le rôle de Plymouth, ville à forte tradition navale, dans ce projet d'avenir.
Vision de Thales et partenariat stratégique
Phil Siveter, CEO de Thales au Royaume-Uni, a réaffirmé l'engagement de son entreprise à fournir des solutions technologiques avancées qui renforcent les capacités défensives britanniques. Le partenariat de longue date entre Thales et la Royal Navy, soutenu par des investissements substantiels, démontre la volonté commune de rester à la pointe de la technologie dans la lutte contre les menaces maritimes.
Principales composantes de la Royal Navy en 2025
| Type de navire ou force | Nombre ou description |
| Porte-avions | 2 (HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales) |
| Sous-marins nucléaires | 11 (4 sous-marins lanceurs d'engins de classe Vanguard et 7 sous-marins d'attaque Astute) |
| Destroyers | 6 (Classe Type 45, spécialisés dans la défense aérienne) |
| Frégates | 12 (Classe Type 23, avec des remplacements prévus par la classe Type 26 et Type 31) |
| Navires amphibies | 2 (HMS Albion et HMS Bulwark, pour les opérations de débarquement) |
| Patrouilleurs hauturiers | 5 (Classe River Batch 2, pour la surveillance maritime) |
| Navires auxiliaires (RFA) | Environ 13 (ravitaillement, soutien logistique et médical) |
| Effectifs | Environ 30 500 marins actifs et 5 000 membres de la Royal Fleet Auxiliary (RFA). |
Source : Communiqué de presse de Thales
En tant que jeune média indépendant, secret-defense.org a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !
