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La principale concurrente de la flotte française en Europe sort ENFIN de sa décrépitude avec un projet de destroyer high-tech

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La principale concurrente de la flotte française en Europe sort ENFIN de sa décrépitude avec un projet de destroyer high-tech
La principale concurrente de la flotte française en Europe sort ENFIN de sa décrépitude avec un projet de destroyer high-tech

La britannique mise sur le destroyer Type 83 pour sécuriser son espace maritime face aux menaces de missiles.

Le programme du destroyer Type 83 du Royaume-Uni vient d'entrer dans sa phase conceptuelle, soulignant son rôle clé au sein du Future Air Dominance System (FADS). Ce programme de nouvelle génération vise à remplacer les destroyers de classe Type 45 actuellement en service et à offrir des capacités avancées de défense aérienne et antimissile face aux menaces émergentes. Certains y voit une volonté britannique d'enrayer sur une nouvelle dynamique après une longue agonie de plusieurs décennies.

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Transition stratégique pour la Royal Navy avec le lancement du programme du destroyer Type 83

Les destroyers de classe Type 45, actuellement les principaux navires de défense aérienne de la Royal Navy, seront progressivement remplacés par le Type 83. Maria Eagle, ministre d'État pour la Défense, a confirmé cette évolution en réponse à une question parlementaire de Mark Francois, MP. Ce changement marque le début de la phase de planification de ce futur navire de guerre, dont la mise en service est prévue pour le milieu à la fin des années 2030.

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Un plateforme plus grande et plus performante

Bien que toujours en phase conceptuelle, le Type 83 est envisagé comme une plateforme plus grande et plus performante que son prédécesseur. Il est conçu pour contrer les menaces avancées, y compris les missiles hypersoniques. Le ministère britannique de la Défense a décrit le programme FADS comme une initiative multi-domaine intégrant la défense aérienne et antimissile contre des menaces complexes avec des capacités de frappe dans les domaines aérien, terrestre et maritime.

L'industrie est déjà prête

L'engagement de l'industrie dans le projet a déjà commencé. En décembre 2024, le ministère de la Défense a organisé un événement de mise en relation avec le marché pour recueillir les avis des représentants de l'industrie de la défense sur la direction du programme. Cette initiative vise à améliorer la compréhension des capacités du marché, des défis et des opportunités technologiques. Alors que la Royal Navy affine ses exigences opérationnelles, une autre session pourrait avoir lieu en 2025.

Caractéristiques du Type 83

Le Type 83 devrait incorporer des systèmes radar et de capteurs de nouvelle génération, possiblement basés sur des radars à antenne à réseau phasé avancés, ainsi qu'une capacité de défense aérienne et antimissile intégrée (IAMD) optimisée pour contrer les menaces de missiles balistiques et hypersoniques. Le navire devrait également être équipé d'un nombre significatif de cellules de lancement vertical Mk 41 pour accueillir des missiles de défense aérienne, d'attaque terrestre et anti-navire. Un système moderne de production d'énergie capable de soutenir des armes à énergie dirigée comme les lasers ou les canons électromagnétiques à rail pourrait également être intégré pour s'adapter aux menaces futures.

Les premiers destroyers Type 83 en 2030

Le premier destroyer Type 83 devrait entrer en service dans la seconde moitié des années 2030, avec une capacité opérationnelle initiale (IOC) attendue entre la fin des années 2030 et le début des années 2040. Cependant, le nombre exact de navires à construire et si la Royal Navy recevra un remplacement un pour un des six destroyers de type 45 restent incertains. Ces décisions seront déterminées dans le cadre de la revue stratégique de défense en cours, qui définira la structure finale de la flotte et les capacités requises.

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Une ambition retrouvée après des années de galère ?

La Royal Navy connaît actuellement une période de transformation majeure. Malgré des investissements importants annoncés pour moderniser sa flotte d'ici 2030, elle fait face à des défis significatifs. La marine britannique souffre de problèmes de recrutement et de rétention du personnel, ayant dû retirer du service actif deux navires récents faute d'équipages. Des incidents techniques, comme celui du porte-avions HMS Queen Elizabeth, ont mis en lumière des difficultés opérationnelles. Cependant, des programmes ambitieux sont en cours, incluant la construction de nouvelles frégates, destroyers, et sous-marins, ainsi que le développement de capacités amphibies avec les navires MRSS. La Royal Navy vise à redevenir la plus puissante flotte européenne, mais doit surmonter des obstacles budgétaires et logistiques importants pour atteindre cet objectif.

Source : Ministère de la Défense du Royaume-Uni

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