La technologie cérébrale génétiquement avancée de la Chine pourrait concurrencer Neuralink d'Elon Musk.
Dans une avancée remarquable qui pourrait redéfinir le futur des interfaces cerveau-machine (en anglais brain-computer interface ou BCI), des chercheurs chinois ont développé une nouvelle technologie qui rivalise directement avec celle d'Elon Musk, Neuralink. En modifiant génétiquement leur dispositif, ils ont réussi à augmenter l'activité neuronale et la qualité des signaux, posant ainsi un jalon important dans le domaine du contrôle mental technologique.
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Une percée significative dans les BCI
Les scientifiques de l'Académie des Sciences de Chine au Centre National pour la Nanoscience et la Technologie ont génétiquement modifié une électrode implantable, transformant ainsi la manière dont les dispositifs interagissent avec le cerveau. Ce nouveau modèle d'électrode stimule la croissance des cellules neuronales autour de l'implant, améliorant considérablement la performance des dispositifs semblables à Neuralink.
Amélioration de la santé neuronale
L'approche unique de l'équipe implique l'implantation d'électrodes des deux côtés du cerveau d'une souris pour tester si leur version génétiquement modifiée augmenterait l'activité neuronale. Les résultats ont été positifs, montrant que le blocage de gènes spécifiques entraînait une amélioration des performances. Cela suggère non seulement une meilleure interaction entre le cerveau et l'objet étranger, mais contribue également à une meilleure santé neuronale.
Un design innovant pour une meilleure intégration
Les chercheurs ont également revisité le design de leur dispositif BCI, adoptant la forme d'un peigne dont les dents fonctionnent comme des microphones pour capter les signaux des neurones environnants. Cette configuration améliore l'intégration du dispositif avec le tissu cérébral et augmente la durabilité de l'implant, un enjeu majeur dans ce domaine.
Progrès vers des dispositifs contrôlés par la pensée
L'innovation ne s'arrête pas à l'amélioration des interfaces matérielles. Les chercheurs ont également enduit l'électrode d'un médicament contenant un petit code génétique RNA qui influence le réseau neuronal environnant. Cette manipulation génétique précise a pour effet d'augmenter la taille des cellules neuronales autour de l'interface électrode-tissu, améliorant ainsi la santé neuronale et potentiellement la performance de l'interface.
Implications potentielles pour les patients paralysés
La technologie BCI pourrait également avoir des implications directes pour les patients paralysés. Une étude réalisée en Chine avec un singe a démontré que l'animal pouvait contrôler un bras robotique par la pensée grâce à cette technologie. De plus, cette avancée pourrait un jour permettre de restaurer certaines fonctions cérébrales chez les patients atteints de paralysie, stimulant les neurones pour rétablir une activité motrice.
Défis éthiques et perspectives futures
Bien que cette avancée offre des perspectives prometteuses pour le contrôle mental et la réhabilitation neuronale, elle soulève également des questions éthiques importantes concernant la manipulation génétique du cerveau humain. Toutefois, l'alignement avec des standards internationaux et une régulation appropriée pourraient aider à intégrer de manière responsable ces technologies dans le futur médical et technologique.
En conclusion, l'étude publiée dans le journal Advanced Materials montre que nous sommes peut-être à l'aube d'une nouvelle ère où les dispositifs contrôlés par la pensée ne relèveront plus de la science-fiction, mais deviendront une réalité concrète, influençant positivement la vie des personnes à travers le monde.
Source : SCMP
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