
Échec spectaculaire de la Chine face aux essaims de drones : 60% des cibles manquées.
L'armée chinoise a récemment rencontré des difficultés significatives lors d'un exercice de défense contre des essaims de drones, n'atteignant que 40% de ses cibles. Cette performance inattendue a mis en lumière les défis auxquels la Chine est confrontée dans l'amélioration de sa capacité à contrer cette forme moderne de menace aérienne. Ces résultats ont déclenché une vague de réactions parmi les responsables de l'Armée populaire de libération (APL), qui cherchent désormais des moyens d'améliorer ces capacités défensives.
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Des systèmes anti-drones mis à l'épreuve
Lors des récents tests, l'APL a déployé ses systèmes d'artillerie anti-drones les plus récents pour évaluer leur efficacité en situation de combat. Malheureusement, le taux de réussite de 40% a indiqué que ces systèmes n'étaient pas aussi efficaces que prévu. Duan Xiaolong, un officier de l'armée de terre chinoise, a expliqué à CCTV que la vitesse et la petite taille des drones, combinées à leur capacité à changer de trajectoire de vol, rendaient les tirs particulièrement difficiles.
La technologie existante remise en question
Un commentaire militaire publié sur WeChat a suggéré que l'artillerie utilisée pourrait être des modèles plus anciens datant des années 1990 ou 2000, ce qui pourrait avoir affecté la précision et le taux de succès. Il a été souligné que l'intégration de systèmes de brouillage électronique, de missiles sol-air et de fusils automatiques pourrait améliorer significativement le taux de réussite.
Un défi unique posé par les essaims de drones
Les essaims de drones, constitués de nombreux petits drones opérant en coordination, représentent un défi unique pour les systèmes de défense. Leur petite taille et leur agilité rendent difficile leur détection et neutralisation simultanées. Cet exercice a révélé que même des nations avec des technologies avancées, comme les États-Unis, manquent de systèmes de détection et de défense adaptés à cette nouvelle forme de menace.
La réponse de la Chine et les avancées technologiques
En réponse à ces défis, la Chine a investi massivement dans le développement de véhicules aériens sans pilote (UAV) plus rapides et avancés, et d'autres technologies de drones. Ces efforts visent à contrebalancer les capacités défensives croissantes d'autres nations, notamment des États-Unis et de leurs programmes stratégiques comme le « Replicator ».
Vers de nouvelles solutions de défense
La nécessité d'élaborer des solutions de tir efficaces est devenue évidente. Les conflits en Ukraine et à Gaza ont montré que les UAV jouent un rôle de plus en plus important dans la guerre moderne, notamment dans la guerre asymétrique. La Chine pourrait avoir besoin de renforcer ses capacités anti-drone en se concentrant sur de nouvelles technologies et tactiques.
Vers une nouvelle génération d'armes anti-drones
Les fabricants chinois ont été incités à intensifier leurs efforts pour produire des armes anti-drones plus intelligentes et plus efficaces. Cela inclut l'exploration de technologies utilisées par l'Occident, telles que le brouillage électronique et les lasers, ainsi qu'un accent accru sur la formation et le développement de tactiques anti-essaims de drones.
Cet article explore le récent échec de l'armée chinoise à atteindre efficacement des essaims de drones lors d'exercices, révélant les limites des systèmes actuels et soulignant le besoin urgent d'innovation. En mettant en lumière les défis techniques et stratégiques, cette situation pourrait catalyser une évolution significative dans les approches de défense anti-drone à l'échelle mondiale.
Source : SCMP
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