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La Grèce décide de refuser le cadeau empoisonné des Etats-Unis : 62 blindés M2 Bradley gratuits et voici pourquoi

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La Grèce décide de refuser le cadeau empoisonné des Etats-Unis : 62 blindés M2 Bradley gratuits et voici pourquoi
La Grèce décide de refuser le cadeau empoisonné des Etats-Unis : 62 blindés M2 Bradley gratuits et voici pourquoi

L'armée grecque rejette les blindés Bradley offerts par les États-Unis.

L'armée grecque a décidé de refuser une offre des États-Unis portant sur la livraison de véhicules de combat d'infanterie Bradley. Initialement, cette proposition semblait être une aubaine pour la Grèce, qui cherchait à remplacer ses anciens blindés de conception soviétique. Toutefois, après une évaluation approfondie, Athènes a jugé que les coûts associés à la remise en état des véhicules surpassaient largement les bénéfices potentiels.

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Le refus grec s'inscrit dans un contexte de renouvellement de l'arsenal militaire où la Grèce avait déjà commencé à remplacer ses vieux BMP-1A1 par des VCI « Marder » allemands. Lorsque les États-Unis ont proposé 62 Bradley dans le cadre du programme « Excess Defense Articles » et ont offert de vendre 102 autres unités, l'offre semblait avantageuse. Cependant, l'analyse a révélé que les coûts de rénovation et de mise à niveau des Bradley étaient prohibitifs, dépassant les capacités financières et logistiques grecques.

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Problèmes de condition et de coûts

L'état-major grec a découvert que les Bradley offerts avaient subi une dégradation significative pendant leur stockage et que certains véhicules avaient même été cannibalisés pour des pièces. Le coût de remise en état, incluant le transport, la main-d'œuvre, les pièces de rechange, et les mises à niveau nécessaires, a rendu l'offre américaine nettement moins attrayante. La décision de refuser les blindés reflète une évaluation pragmatique des coûts et bénéfices associés.

Le refus grec s'inscrit dans un contexte de renouvellement de l'arsenal militaire où la Grèce avait déjà commencé à remplacer ses vieux BMP-1A1 par des VCI « Marder » allemands.
Le refus grec s'inscrit dans un contexte de renouvellement de l'arsenal militaire où la Grèce avait déjà commencé à remplacer ses vieux BMP-1A1 par des VCI « Marder » allemands.

Vers d'autres horizons

Face à ce refus, l'armée grecque explore d'autres options pour renforcer sa flotte de véhicules blindés. Deux alternatives sont envisagées : l'achat de nouveaux KF-41 « Lynx » auprès de Rheinmetall ou l'acquisition de VBCI français d'occasion. Ces solutions offrent potentiellement un meilleur rapport coût-efficacité et une intégration plus rapide dans les forces armées grecques.

Implications stratégiques et financières

Le refus des Bradley souligne les défis auxquels sont confrontées les forces armées modernes en termes de gestion de leurs budgets et de modernisation de leurs équipements. Pour la Grèce, l'évaluation rigoureuse des offres étrangères et la recherche de solutions alternatives reflètent une stratégie de défense souveraine et adaptée à ses besoins spécifiques.

Quel avenir pour la coopération militaire Gréco-Américaine ?

Ce refus pourrait également influencer les futures relations militaires entre la Grèce et les États-Unis. Alors que les deux nations continuent de collaborer sur divers fronts, cet épisode met en lumière la nécessité pour les offres de matériel de défense d'être non seulement économiquement viables mais aussi adaptées aux besoins et capacités des forces receveuses.

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Cet article examine la décision de l'armée grecque de refuser les blindés Bradley offerts par les États-Unis, mettant en avant les coûts prohibitifs et les défis logistiques comme principales raisons du refus. Cette situation soulève des questions importantes sur l'équilibre entre les opportunités offertes par les alliés internationaux et les impératifs de défense nationale.

Source : Opex360

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