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Ce « monstre » high-tech de 30 000 tonnes règne sans partage sur le monde sous-marin tel Poséidon mais il a failli ne jamais voir le jour

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Ce "monstre" high-tech de 30 000 tonnes règne sans partage sur le monde sous-marin tel Poséidon mais il a failli ne jamais voir le jour

Le K-329 Belgorod : Une arme sous-marine redéfinissant les règles de la guerre.

Le K-329 Belgorod, ce sous-marin nucléaire russe, est plus qu'une simple unité navale. Il représente une véritable révolution dans la stratégie militaire sous-marine, capable de mener des missions de destruction massive et de surveillance en profondeur avec une discrétion inégalée. Découvrons les caractéristiques et les implications de ce leviathan des profondeurs.

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Des origines contestées à la réalisation d'une super-arme

Initialement conçu comme un sous-marin de classe Oscar II, le projet du Belgorod a été suspendu dans les années 90 en raison de contraintes financières. Il a été repensé et relancé en 2012 pour devenir une plateforme spécialisée dans les missions secrètes et le déploiement de l'arme nucléaire autonome Poseidon.

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Une conception imposante et innovante

Le K-329 Belgorod dépasse en taille tous les sous-marins précédemment construits par la Russie, avec une longueur pouvant atteindre 184 mètres. Voici quelques-unes de ses spécifications majeures :

  • Longueur : entre 178 et 184 mètres.
  • Largeur : 15 mètres.
  • Déplacement : jusqu'à 30 000 tonnes en immersion.
  • Propulsion : deux réacteurs nucléaires OK-650M de 190 MWhi
  • Autonomie : environ 120 jours sans ravitaillement.
  • Équipage : environ 110 marins.

Le Poseidon : Un nucléaire autonome

Le Belgorod est conçu pour transporter et déployer le drone sous-marin Poseidon, une torpille autonome armée d'une tête nucléaire capable de créer des tsunamis radioactifs. Cette capacité le rend potentiellement capable de détruire des zones côtières entières, posant une menace stratégique sans précédent.

Le K-329 Belgorod dépasse en taille tous les sous-marins précédemment construits par la Russie, avec une longueur pouvant atteindre 184 mètres.
Le K-329 Belgorod dépasse en taille tous les sous-marins précédemment construits par la Russie, avec une longueur pouvant atteindre 184 mètres.

Rôles et missions diversifiés

Outre le lancement de drones nucléaires, le Belgorod est équipé pour des opérations de surveillance et d'intervention en eaux profondes, pouvant embarquer des mini-sous-marins pour des missions spéciales. Ces capacités lui permettent d'agir sur les câbles sous-marins ou d'installer des dispositifs d'écoute, renforçant ainsi les capacités de renseignement de la Russie.

Implications stratégiques et réactions internationales

L'arrivée du Belgorod dans l'arsenal naval russe soulève des inquiétudes internationales quant à une nouvelle course aux armements et aux capacités militaires sous-marines. Sa capacité à opérer de manière presque indétectable pourrait redéfinir les règles de la guerre navale et forcer une réévaluation des stratégies de défense par les puissances mondiales.

Une puissance redoutable sous les mers

Le K-329 Belgorod avec ses technologies de pointe et ses capacités offensives et de renseignement représente une évolution majeure dans la guerre sous-marine. Sa présence renforce non seulement la puissance militaire russe mais pose également de nouveaux défis stratégiques pour la sécurité mondiale.

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Cet article explore le K-329 Belgorod, révélant son rôle potentiel comme perturbateur dans les équilibres de pouvoir sous-marins mondiaux. Avec des capacités de destruction massive et une discrétion avancée, le Belgorod pourrait bien être l'atout stratégique que la Russie cherchait à déployer dans des contextes de conflit de haute intensité.

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