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Aucune nation avant la Chine n’avait pensé à cette nouvelle catégorie de drone marin qui fait grand bruit dans le monde militaire : la torpille-destroyer

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Aucune nation avant la Chine n'avait pensé à cette nouvelle catégorie de drone marin qui fait grand bruit dans le monde militaire : la torpille-destroyer
Aucune nation avant la Chine n'avait pensé à cette nouvelle catégorie de drone marin qui fait grand bruit dans le monde militaire : la torpille-destroyer

Le marin « Blue Whale » redéfinit la guerre sous- avec sa vitesse record et ses capacités de forage

C'est un monstre d'acier qui rôde désormais sous les vagues : la Chine vient de dévoiler le Blue Whale, un drone sous-marin rapide, autonome et potentiellement révolutionnaire. Conçu pour naviguer à la surface comme en immersion, ce submersible télécommandé combine vitesse extrême et endurance exceptionnelle.

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le Blue Whale est une torpille qui navigue comme un destroyer

Long de 11 mètres pour 12 tonnes, le Blue Whale n'a rien d'un engin discret. Pourtant, sa vitesse de pointe à la surface, 36 nœuds (près de 67 km/h), le place au niveau des destroyers modernes. Une fois en zone d'opération, il plonge à 60 mètres de profondeur et peut y rester… plus d'un mois, en mode furtif, totalement autonome.

Ce fonctionnement hybride : entre navire de surface rapide et sous-marin silencieux, permet un déploiement éclair, puis une surveillance prolongée, comme un prédateur tapi dans les abysses. Officiellement, il s'agit d'un outil pour la météo et l'exploration marine. Mais ses caractéristiques font grincer des dents côté militaire.

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Un cerveau artificiel qui pilote sans pilote

Propulsé par un système de navigation intelligent, le Blue Whale utilise l'intelligence artificielle pour éviter les obstacles, recalculer sa route, adapter sa mission en temps réel. Selon Yunzhou Tech, son constructeur, ces algorithmes augmentent l'efficacité opérationnelle de 300 % par rapport à une navigation humaine.

Il est aussi capable de lancer des microfusées météorologiques en pleine mer, de traquer des typhons en formation, et de collecter des données même sous des vents de force 12, soit plus de 130 km/h. Une robustesse rare dans les mers extrêmes.

Sous l'eau, il alterne entre propulsion à jet et moteur magnétique silencieux. Une technologie couplée à un revêtement acoustique spécial, réduisant sa signature sonore au bruit de fond naturel de l'océan. Autrement dit : quasi indétectable par les radars et les sonars.

Une polyvalence modulaire à la chinoise

La force du Blue Whale, c'est aussi sa modularité. Plus de 20 modules différents peuvent y être embarqués selon la mission : cartographie des fonds marins, prélèvements d'eau, surveillance des récifs, détection des marées rouges, suivi des migrations de poissons… Lors d'un essai en mer de Chine méridionale, il a cartographié 3 000 km² de fonds marins en 15 jours, soit cinq fois plus vite qu'un navire habité.

Mais certains modules sont plus ambigus. Notamment ses capacités de forage par fusée évoquées dans les documents chinois. En clair : le drone serait capable de percer les fonds marins pour installer capteurs ou dispositifs inconnus. Une fonction qui pourrait aussi être exploitée pour des missions clandestines, comme l'espionnage de câbles sous-marins ou la pose de mines.

L'ambition bleue de Pékin

Pour la Chine, le Blue Whale symbolise une montée en puissance dans le domaine stratégique des drones marins. Jusqu'ici, les États-Unis dominaient le secteur, avec des engins comme le Orca XLUUV ou le Sea Hunter. Pékin affiche désormais sa propre capacité à déployer des flottes autonomes sous-marines, potentiellement armées, capables d'opérer sans interruption pendant un mois.

Cette annonce intervient alors que les tensions s'intensifient en mer de Chine méridionale. Entre conflits territoriaux, militarisation des îlots artificiels et enjeux de souveraineté, les drones deviennent des sentinelles discrètes mais redoutables.

Usage civil ou cheval de Troie maritime ?

Officiellement, le Blue Whale sert la science, la météorologie et la lutte contre le changement climatique. Il pourrait cartographier les récifs coralliens, surveiller les pollutions ou participer à des missions humanitaires.

Mais son endurance, sa furtivité, sa modularité, et surtout son autonomie le placent clairement en orbite militaire. Il pourrait un jour servir de plateforme de lancement pour des drones plus petits, jouer le rôle de relais de communication dans des missions offensives, ou devenir un maillon d'un futur réseau de guerre sous-marine autonome.

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Quels sont les pays les plus avancés dans l'intégration de drones marins dans leur flotte de guerre ?

Les pays les plus avancés dans l'intégration de drones marins dans leurs flottes de guerre en 2025 sont les États-Unis, la Corée du Sud, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Les États-Unis investissent massivement dans des flottes hybrides de drones de surface et sous-marins, avec des programmes comme la « Ghost Fleet » visant à contrer la montée en puissance chinoise dans l'Indo-Pacifique. La Corée du Sud a créé un commandement dédié aux forces maritimes sans pilote, visant à ce que les drones représentent 30 % de sa flotte d'ici 2035. L'Allemagne prévoit qu'un tiers de sa flotte soit composé de drones navals de nouvelle génération à l'horizon 2035, avec des projets ambitieux de drones de surface et sous-marins. La France développe des drones navals en coopération européenne, notamment avec le Portugal, pour la surveillance et la guerre des mines. Le Royaume-Uni, quant à lui, intègre des drones de surface pour des missions de détection et neutralisation, renforçant ainsi ses capacités navales autonomes.

Source : Xinhua

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