Le Royaume-Uni plus dépendant que jamais de l’électricité importée pour garantir son alimentation énergétique.
À l’approche de l’hiver, le Royaume-Uni s’apprête à affronter une saison sans aucune génération de secours au charbon pour la première fois, accentuant sa dépendance vis-à-vis des importations d’énergie, notamment de France, pour combler les déficits lors de mauvais temps.
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La couronne britannique de plus en plus dépendante de la France pour son électricité
Le National Grid, gestionnaire du réseau électrique britannique, a révélé une augmentation sans précédent de la dépendance du pays aux importations d’énergie pour maintenir les lumières allumées cet hiver. Cette dépendance croissante aux sources étrangères survient alors que le Royaume-Uni fait face à la fermeture imminente de la centrale géante de Ratcliffe-on-Soar, marquant ainsi le premier hiver sans aucune capacité de secours générée par le charbon.
Impact des conditions climatiques sur la production énergétique
Les conditions météorologiques défavorables, notamment les périodes de froid et d’absence de vent, réduisent considérablement la production des fermes éoliennes et solaires, qui fournissent en moyenne 37% de l’électricité au Royaume-Uni. Face à ces défis, la France devient un fournisseur clé grâce à ses connexions par câbles sous-marins, qui se révèlent essentielles pour compléter les besoins britanniques en électricité.
Coûts et conséquences des importations
L’année dernière, ces importations ont non seulement renforcé la sécurité énergétique du Royaume-Uni mais ont également coûté au pays environ 3 milliards de livres sterling en factures d’importation supplémentaires, un chiffre qui devrait augmenter dans les années à venir. Cette situation a provoqué la frustration des syndicats représentant les travailleurs de l’énergie, qui voient dans chaque kilowatt produit à l’étranger une opportunité manquée pour l’emploi local.
Les interconnexions, une épée à double tranchant
Bien que les câbles interconnecteurs ajoutent une capacité de 6,6 gigawatts au système britannique, leur utilisation souligne la dépendance croissante du pays à l’énergie étrangère. Cette situation est exacerbée par les retards dans les programmes nucléaires et le déploiement des fermes éoliennes au Royaume-Uni, ce qui rend le flux d’électricité majoritairement unilatéral, en provenance de l’étranger vers le Royaume-Uni.
Perspectives pour l’industrie énergétique britannique
Les experts prévoient que malgré les risques, le Royaume-Uni devrait éviter les pannes de courant cet hiver grâce aux surplus opérationnels fournis par les interconnecteurs. Cependant, cette solution souligne le besoin urgent pour le Royaume-Uni de diversifier et d’accroître sa propre capacité de production d’énergie renouvelable et de réduire sa dépendance aux importations.
Cet article examine l’accroissement de la dépendance du Royaume-Uni à l’importation d’énergie pour maintenir son approvisionnement électrique, en particulier pendant les mois d’hiver. Avec la fermeture de la dernière centrale au charbon et des défis persistants dans la production d’énergie renouvelable, le Royaume-Uni se tourne vers la France et d’autres pays pour combler ses lacunes énergétiques, une situation qui soulève des questions sur la sécurité énergétique et l’autonomie nationale à long terme.
Source : Telegraph
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