Révélation d'un réseau Wi-Fi « STINKY » Starlink sur un navire de guerre américain
Un haut gradé de la marine américaine a été sanctionné pour avoir installé et géré un réseau Wi-Fi Starlink clandestinement à bord d'un navire de guerre actif, l'USS Manchester. Ce réseau, surnommé « STINKY », a été utilisé exclusivement par un petit groupe d'officiers lors des missions en mer, à l'insu de l'équipage général.
Lire aussi :
- Attention n'utilisez plus Microsoft Edge sans avoir fait cette mise à jour : Vulnérabilité critique découverte
- N'utilisez plus Microsoft Office avant d'avoir lu ceci ! Vulnérabilité critique détectée
Un réseau secret à bord de l'USS Manchester
L'officier supérieur, le Premier Maître Grisel Marrero, ainsi que d'autres officiers impliqués, ont été jugés en cour martiale après la découverte de leur activité. Marrero a été rétrogradée suite à des accusations de manquement au devoir et de falsification de documents pour dissimuler ses actions. Selon les feuilles d'accusation, elle avait financé les coûts initiaux de l'installation avec sa carte de crédit personnelle, s'élevant à environ 2 800 $.
N'utilisez plus ce navigateur ! Grosses vulnérabilités détectées le 09 septembre
Description de l'USS Manchester
La découverte et les conséquences
Le réseau a été découvert par des contractants civils chargés d'installer un système de télécommunications par satellite autorisé. Suite à cela, Marrero et d'autres chefs ont tenté de retirer le dispositif avant d'admettre leur utilisation du réseau, prétendant l'avoir utilisé uniquement à quai. Elle a même changé le nom du réseau pour le faire passer pour une imprimante sans fil, qui n'a jamais existé.
Implications pour la sécurité
L'utilisation de Starlink sans l'approbation des autorités supérieures représente un risque sérieux pour la sécurité des missions, la sécurité opérationnelle et la sécurité de l'information, selon l'enquête officielle. L'installation de ce réseau par Marrero et sa gestion exclusive de celui-ci constituaient une entente criminelle, aggravée par le fait de facturer l'accès à d'autres officiers.
Le dénouement
Marrero a finalement avoué avoir installé le réseau Wi-Fi non autorisé et a été jugée coupable d'obstruction à la justice et de manquement au devoir, bien qu'elle ait plaidé non coupable à l'accusation d'obstruction. Cette affaire soulève des questions sur la surveillance et le contrôle des technologies de communication à bord des navires de la Marine, ainsi que les mesures de sécurité associées.
Cette révélation met en lumière les défis auxquels sont confrontés la marine et la défense en termes de gestion des technologies de l'information et souligne la nécessité de renforcer les protocoles de sécurité pour prévenir de telles occurrences à l'avenir.
Source : Navy Times
Image mise en avant : US Navy
En tant que jeune média indépendant, secret-defense.org a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !