Ce navigateur était réputé comme le meilleur et « inviolable » mais une enquête vient mettre à mal cette réputation

Le réseau Tor est-il vraiment sûr face à la surveillance policière ?

Une récente investigation révèle que les forces de l’ordre allemandes ont réussi à démasquer des utilisateurs du réseau Tor grâce à une analyse de timing sophistiquée, semant le doute sur la sécurité réelle de ce réseau prétendument anonyme.

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Une brèche dans l’anonymat sur le réseau Tor

Bien que le réseau Tor soit considéré comme la norme d’or pour l’anonymat en ligne, permettant de naviguer sur le web sombre et de communiquer en toute discrétion grâce à un système complexe de serveurs interconnectés, une enquête menée par des diffuseurs publics allemands souligne ses failles potentielles. Selon cette enquête, les agences de loi auraient non seulement leur propre serveur sur le réseau mais utiliseraient également des techniques d’analyse de timing pour annuler l’anonymat promis par le réseau.

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La réaction du projet Tor

Face à ces révélations, l’équipe du projet Tor a insisté sur la sécurité du réseau, affirmant que les services d’oignon précédemment compromis reposaient sur une version obsolète de l’application Ricochet. Cependant, l’organisation admet manquer de documents relatifs à cette affaire et appelle à une plus grande transparence et partage d’informations de la part de ses utilisateurs.

Fonctionnement et vulnérabilités de Tor

Le fonctionnement de Tor repose sur un système de « sauts » à travers au moins trois serveurs choisis aléatoirement, mais cette architecture ne serait pas infaillible. L’investigation révèle que certaines forces de l’ordre surveillent des nœuds individuels de Tor depuis des années, utilisant l’analyse de timing pour tracer les paquets de données jusqu’à l’utilisateur de Tor.

Implications pour les opérateurs de nœuds Tor

Les opérateurs de nœuds Tor ne sont pas à l’abri des investigations, comme le montre le raid d’août par la police allemande contre un groupe lié à Tor, dans le but de démasquer les utilisateurs du réseau. Cette action soulève des questions sur la protection de la vie privée et l’anonymat sur Tor.

Les doutes grandissent sur qui contrôle les serveurs de Tor

Avec seulement 8 000 serveurs formant le réseau Tor et des questions sur qui les finance et les contrôle, la confiance dans l’anonymat offert par Tor est ébranlée. Des membres de forums spécialisés s’interrogent sur la possibilité que des agences de renseignement gèrent une majorité de ces nœuds.

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Cet article explore les récentes révélations sur la capacité des forces de l’ordre à démasquer les utilisateurs du réseau Tor, remettant en question la sécurité de ce système autrefois considéré comme impénétrable. Malgré les assurances du projet Tor, l’efficacité des mesures de sécurité et l’anonymat du réseau sont désormais sujets à caution.

Source : Cybernews