« El Capitan », le supercalculateur le plus rapide du monde s'active pour protéger l'arsenal nucléaire américain.
Le Laboratoire national Lawrence Livermore en Californie a récemment mis en service « El Capitan », devenu le supercalculateur le plus rapide du globe. Cette machine de 600 millions de dollars marque une avancée significative dans le domaine de la haute performance informatique, s'annonçant comme un gardien clé de l'arsenal nucléaire des États-Unis.
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Un investissement stratégique dans le plus grand supercalculateur du monde pour sécuriser l'arsenal nucléaire américain
« El Capitan » n'est pas qu'une prouesse technique ; il constitue désormais une pièce maîtresse de la stratégie de sécurité nationale américaine. Conçu pour prendre en charge des tâches sensibles et classifiées, notamment dans la conception d'armes nucléaires et la physique à haute densité d'énergie, ce supercalculateur joue un rôle crucial depuis l'interdiction des essais nucléaires souterrains en 1992.
Capacités et fonctionnement d' »El Capitan »
Dédicacé officiellement le 9 janvier 2025, après une mise en ligne préliminaire en novembre 2024, « El Capitan » s'est donné pour mission principale la sécurité nationale. Il intervient dans des domaines nécessitant une puissance de calcul immense pour la découverte de matériaux, la physique des hautes énergies, les données nucléaires et la conception d'armements. Avec ses performances prévues pour être 18 fois supérieures à celles de son prédécesseur, le Sierra, « El Capitan » est en bonne voie de surpasser les attentes.
Un niveau de performance inégalé : l'exascale
Dès son activation complète, « El Capitan » a enregistré des performances stupéfiantes de 1,742 exaFLOPS lors du benchmark High-Performance Linpack (HPL), faisant de lui l'un des trois seuls supercalculateurs au monde à atteindre des vitesses exascales. Pour mettre ces chiffres en perspective, un exaFLOP correspond à un quintillion (10 puissance 18) d'opérations à virgule flottante par seconde. À titre de comparaison, un ordinateur portable typique fonctionne à quelques centaines de gigaFLOPS, soit des milliards d'opérations par seconde. Avec une performance maximale de 2,746 exaFLOPS, « El Capitan » redéfinit les limites de la puissance de calcul.
Des technologies de pointe au cœur d' »El Capitan »
Ce supercalculateur est propulsé par une combinaison révolutionnaire de 11 millions de cœurs de traitement et graphiques, intégrés dans 44 544 unités de traitement accéléré AMD MI300A. Chaque unité est équipée de processeurs AMD EPYC Genoa, de cartes graphiques AMD CDNA3, et de mémoire optimisée pour un traitement rapide avec une consommation d'énergie minimale. Ces unités disposent chacune de 128 gigaoctets de mémoire à haute bande passante, partagée entre les unités de traitement central (CPU) et les unités de traitement graphique (GPU), améliorant ainsi la vitesse et l'efficacité du système.
Implications pour la sécurité nationale et la recherche
Avec une superficie de près de 560 mètres carrés, « El Capitan » héberge des racks remplis d'équipements informatiques avancés, capables de gérer des tâches complexes avec une vitesse inégalée. Cela inclut des projets liés à la sécurité nationale, à la maintenance des armes nucléaires, et à d'autres initiatives classifiées. Son introduction constitue une ressource précieuse non seulement pour la défense, mais aussi pour la recherche scientifique avancée.
Cet article explore l'inauguration et les capacités exceptionnelles d' »El Capitan », le supercalculateur le plus rapide du monde, développé pour renforcer la sécurité de l'arsenal nucléaire américain. Avec une performance pouvant atteindre les 2,746 exaFLOPS, il est conçu pour gérer des tâches nationales critiques, représentant un bond significatif dans les applications de haute technologie.
Source : https://www.llnl.gov/article/52336/llnl-dedicates-el-capitan-ushering-new-era-supercomputing-national-security
Visuel réalisé à l'aide de Canva à des fins de représentation de l'article.
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