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Les Etats-Unis vont sortir le portefeuille avec 175 milliards d’euros investis dans un « dôme doré » anti-missile digne de Star-Wars

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Les Etats-Unis vont sortir le portefeuille avec 175 milliards d'euros investis dans un "dôme doré" anti-missile digne de Star-Wars

Le « Dôme d’Or » de Trump : 175 milliards d’euros pour intercepter des missiles venus de l’espace.

Washington, 20 mai 2025. Depuis le Bureau ovale, l’ancien président devenu à nouveau chef de l’État, Donald Trump, a levé le voile sur ce qui pourrait devenir le plus vaste bouclier antimissile jamais imaginé : le Golden Dome. Un programme hors normes, annoncé comme une réponse directe aux armes du futur — missiles hypersoniques, projectiles orbitaux, frappes en essaim — et conçu pour couvrir l’intégralité du territoire américain… et plus encore.

Inspiré de l’Iron Dome israélien mais aux ambitions stratosphériques, ce projet de 175 milliards d’euros vise ni plus ni moins à établir une défense anti-aérienne planétaire, capable de traquer et détruire tout engin menaçant, quel que soit son angle d’approche.

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Le Golden Dome est un système à plusieurs étages, intégrant des radars terrestres, des intercepteurs aériens, des satellites espions et des plateformes orbitales. Objectif déclaré : intercepter à toutes les phases du vol – avant lancement, en vol, et même depuis des plateformes en orbite.

Trump l’affirme : « Ce système permettra d’abattre n’importe quelle menace, d’où qu’elle vienne. Il n’y a jamais rien eu de comparable. »

Le système vise à répondre aux armes les plus complexes de la décennie : les missiles hypersoniques russes Avangard, les planeurs orbitaux chinois, ou encore les FOBS (Fractional Orbital Bombardment Systems), capables de contourner le globe avant de redescendre sur leur cible sans alerter les satellites classiques.

Un budget initial de 23 milliards d’euros a été provisionné pour le lancement du programme, mais la CBO (Congressional Budget Office) anticipe un coût total avoisinant les 510 milliards d’euros sur vingt ans, rien que pour la composante spatiale.

En 2024, le Rafale a franchi un seuil symbolique de ventes et est devenu le plus grand succès commercial de la France avec environ 37,5 milliards d’euros

Un projet technologique hors normes

Composant Fonction Technologie envisagée
Capteurs spatiaux Détection précoce Satellites à infrarouge et radar à synthèse d’ouverture
Intercepteurs orbitaux Neutralisation en orbite Propulseurs miniaturisés, laser à haute énergie
Couche atmosphérique Interception en vol Missiles hypersoniques guidés IA
Commandement centralisé Coordination multi-domaines IA prédictive et communication quantique

 

Le programme sera supervisé par le général Michael Guetlein, récemment nommé à la tête des opérations spatiales. Ce vétéran de la Space Force est chargé d’unifier les systèmes d’alerte avancée, de communication tactique et de réaction automatisée.

Un défi aux lois de la physique et du droit international

Construire une telle architecture revient à militariser davantage l’orbite basse terrestre. Car pour intercepter un missile lancé depuis l’espace, il faut déployer des armes dans l’espace. Et cela contrevient, en partie, au traité de 1967 sur l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique.

Mais la Maison Blanche ne s’en cache pas. Trump a déclaré que « les menaces modernes ne respectent pas les traités anciens », justifiant ainsi l’installation de capteurs et d’intercepteurs à l’extérieur de l’atmosphère.

Les critiques s’accumulent : militarisation de l’espace, fuite en avant budgétaire, efficacité discutable contre les leurres multiples et attaques en essaim. Mais les partisans rétorquent que l’arme du futur est imprévisible, et que l’absence de réponse est un risque inacceptable.

Une course contre la Chine et la Russie

La Russie a déjà testé des missiles hypersoniques à manœuvre variable, capables d’échapper aux radars. La Chine a expérimenté un planeur orbital ayant fait un tour complet du globe avant de frapper sa cible à Mach 5. Pour Washington, il s’agit d’un avertissement.

Le Golden Dome veut transformer une posture réactive en stratégie de neutralisation préventive. Si un tir est détecté depuis l’Asie ou l’Arctique, les satellites de veille transmettront instantanément les coordonnées à des batteries d’interception au sol ou en orbite. Le délai estimé entre détection et neutralisation : moins de 60 secondes.

Trump l’a dit sans détour : « Tous ces engins seront abattus. Tous. »

Une alliance continentale en vue ?

Le programme ne restera pas purement américain. Le Canada a déjà exprimé son intérêt. Son ministre de la Défense a confirmé, lors d’une visite à Washington, que « le projet correspond aux intérêts stratégiques de l’Amérique du Nord ».

D’autres pays pourraient suivre. L’Australie, le Japon ou encore le Royaume-Uni disposent déjà de systèmes de défense intégrés au réseau NORAD ou AEGIS. Leur participation permettrait d’élargir le bouclier à tout l’hémisphère nord.

Mais l’entrée dans le cercle du Golden Dome impliquerait aussi une forte dépendance à l’infrastructure américaine. Ce qui pourrait, à terme, poser la question de la souveraineté technologique de chaque allié.

Une promesse dorée… à 175 milliards euros

Reste la question du financement. Le président Trump a précisé que les 23 milliards d’euros initiaux seraient extraits d’un ensemble fiscal baptisé One Big Beautiful Bill — une réforme encore en débat au Congrès.

Les projections les plus prudentes évoquent 175 milliards d’euros sur 30 ans, mais des estimations internes évoquent déjà un chiffre supérieur à 500 milliards si l’ensemble des composantes orbitales est déployé.

Les défenseurs du projet estiment que ce coût est justifié face à la menace d’une frappe nucléaire intercontinentale. D’autres y voient un mirage technologique, un gouffre budgétaire aux effets limités, surtout face à des attaques par saturation ou à des cyberattaques ciblant les centres de contrôle.

Mais Trump a déjà tranché : le Golden Dome sera construit. Et avec lui, une nouvelle ère de défense, non plus centrée sur la terre… mais sur l’espace.

Image réalisée à l’aide de Canva à des fins de représentation de l’article.

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