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Le Royaume-Uni prend-il le pas sur la France dans l’OTAN en initiant ce nouveau club très sélectif ?

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Le Royaume-Uni prend-il le pas sur la France dans l'OTAN en initiant ce nouveau club très sélectif ?
Le Royaume-Uni prend-il le pas sur la France dans l'OTAN en initiant ce nouveau club très sélectif ?

Le Royaume-Uni initie un club pour les propriétaires du drone MQ-9B afin de renforcer les alliances  au sein de l'OTAN et favoriser les économies d'échelle.

Le Royaume-Uni vient de lancer une initiative majeure qui promet de redéfinir la coopération militaire internationale autour des technologies de drones. Avec la création de la « MQ-9 International Cooperation Support Partnership » (Partenariat International de Soutien à la Coopération MQ-9), le pays s'ouvre à la collaboration étroite entre les membres de l'OTAN et d'autres nations intéressées par les capacités avancées du drone MQ-9B.

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Un nouveau chapitre dans la coopération militaire

Ce partenariat, annoncé par la Royal Air Force, vise à établir un cadre de coopération pour les opérateurs actuels et futurs du drone MQ-9B, offrant un accès privilégié à des installations de formation sur le sol britannique. Ce club d'utilisateurs s'étend bien au-delà des frontières traditionnelles de l'OTAN, incluant des pays non membres, dans le but de renforcer les liens stratégiques et la sécurité collective.

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Intégration et Interopérabilité

L'objectif principal de ce programme est d'améliorer l'interopérabilité entre les nations participantes. Le développement d'un cadre commun pour les opérations de drone vise à faciliter les missions conjointes et à standardiser les procédures opérationnelles, ce qui est essentiel dans un contexte de menaces transnationales croissantes.

Formation et Partage des Ressources

La base de la RAF Waddington, située à Lincolnshire, jouera un rôle central en tant que hub de formation pour les équipages aériens et au sol. Cette initiative permettra aux pays membres de bénéficier de l'expertise britannique en matière de formation et d'exploitation des systèmes de drones, tout en partageant les coûts associés à ces technologies de pointe.

Expansion Rapide et Inclusion

Depuis sa création, le nombre de nations impliquées dans le programme a rapidement augmenté, passant de six à dix. Cette expansion témoigne de l'intérêt croissant pour les capacités avancées du MQ-9B, et souligne l'importance de la collaboration internationale dans le domaine de la surveillance et de la reconnaissance.

Avantages du Nouveau Cadre MIC SP

L'un des principaux avantages du cadre MIC SP est la possibilité de contractualiser de manière multinationale avec General Atomics Aeronautical Systems (GA-ASI) ou le gouvernement américain. Cela permet aux nations membres de bénéficier de réductions de coûts grâce au partage des dépenses, rendant l'acquisition de ces drones de haute technologie plus accessible. Avec des nations comme la Norvège qui envisagent déjà l'acquisition de drones à longue portée pour la surveillance maritime, l'intégration du MQ-9B pourrait devenir un multiplicateur de force dans la région.

Et la France ?

La France a testé plusieurs drones dans son armée de l'air il y a quelques années et parlent d'en acquérir d'autres. Elle pourrait donc théoriquement rejoindre cette nouvelle alliance qui pose en revanche de nombreuses questions chez les experts concernant un certain « atlantisme » des alliances qui pourraient détourner l'UE d'accord locaux plus profitable aux vieux continent.

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Cet article explore la formation du Partenariat International de Soutien à la Coopération MQ-9, soulignant son rôle potentiel dans l'amélioration de la coopération militaire internationale et la défense collective. Avec des implications allant de la formation avancée à l'interopérabilité accrue, cette initiative marque une étape significative dans l'utilisation stratégique des technologies de drone par les alliés du Royaume-Uni.

Source : Defense News

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