La Russie dévoile une technologie chinoise sur le champ de bataille avec un puissant laser destiné à détruire les drones

Un laser chinois dans l'arsenal russe : un nouveau chapitre sur le front ukrainien.

La guerre en Ukraine vient de franchir un cap technologique avec la première utilisation confirmée d'une arme laser chinoise par l'armée russe. Les images diffusées sur Telegram dévoilent un système capable de griller les drones ukrainiens en plein vol.

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Une alliance laser sino-russe dans ciel de l'Ukraine

Les premières images sont apparues sur un canal russe de Telegram : un véhicule militaire avec un équipage de l'armée russe, concentré sur un imposant canon optique. Le message est clair : la Russie utilise désormais un système de défense laser fourni par la Chine, le Low-Altitude Laser Defending System (LASS).

C'est une nouveauté absolue dans le conflit. Jusqu'à présent, la Russie s'appuyait sur ses propres moyens de brouillage ou sur des canons automatiques pour contrer les drones ukrainiens. Cette fois-ci, elle a choisi de s'armer d'un faisceau lumineux à haute énergie… d'origine chinoise.

Les preuves dans la vidéo

La vidéo postée par les Russes montre plusieurs séquences frappantes. D'abord, une plaque métallique criblée de trous par le laser – histoire de prouver la puissance de l'engin. Puis, des drones ukrainiens qui prennent feu et tombent en vrille, confirmant l'efficacité du faisceau concentré.

Les images des restes calcinés de ces appareils laissent peu de doute : le LASS chinois est capable de détruire un drone en plein vol, sans bruit ni fumée, simplement par la puissance de la lumière.

❗️🇷🇺Russians release video of 🇨🇳Chinese Low-Altitude Laser Defending System (LASS) used to shoot down 🇺🇦Ukrainian UAVs in combat zone pic.twitter.com/49iBwWmcvm

— 🪖MilitaryNewsUA🇺🇦 (@front_ukrainian) May 31, 2025

L'ombre de la Chine dans le ciel ukrainien

La Chine n'a pas caché son ambition de développer des armes laser pour défendre ses intérêts. Elle avait déjà testé un dispositif similaire sur l'un de ses navires amphibies Type 071. Mais c'est la première fois qu'un de ces systèmes est repéré en utilisation opérationnelle dans une guerre majeure.

Le Low-Altitude Laser Defending System (LASS), d'après plusieurs rapports, est conçu par l'Académie chinoise de physique technique. Il est déjà utilisé par la police armée en Chine pour neutraliser des drones civils. Désormais, il s'illustre sur un tout autre théâtre : l'Ukraine.

Une boîte noire : combien, où, comment ?

Les détails restent flous. Le nombre de systèmes livrés à la Russie, les zones de déploiement exactes et même les performances précises sont soigneusement tenus secrets. Les images laissent entendre que le système pourrait ressembler au Shen Nung, une autre plateforme laser chinoise que Pékin avait récemment fournie à l'Iran.

Dans l'ombre des chiffres officiels, les observateurs notent simplement la multiplication des drones et la difficulté croissante pour l'Ukraine de maintenir ses offensives aériennes. Un laser, ça ne s'épuise pas : tant qu'il y a de l'électricité, il peut tirer à l'infini. Et c'est un détail qui change la donne.

Les lasers, nouvelle mode mondiale

La Russie et la Chine ne sont pas seules à s'intéresser aux faisceaux destructeurs. Le Royaume-Uni a mis au point le DragonFire, une arme laser qui doit entrer en service d'ici 2027, et qui vise précisément les drones russes. Les États-Unis, Israël et l'Inde ont eux aussi lancé leurs propres programmes.

Israël a même réussi à intercepter des cibles en conditions réelles avec des lasers à haute puissance – une première mondiale. À chaque démonstration, le drone ciblé s'embrase, preuve que la guerre du XXIe siècle se joue aussi à la vitesse de la lumière.

Une réponse à l'attaque ukrainienne

Ironie du sort, l'arrivée de ce laser chinois coïncide avec la plus grande attaque ukrainienne contre l'aviation russe depuis le début du conflit. Baptisée “Operation Spiderweb”, elle a visé les bases aériennes russes en profondeur, frappant plus d'un tiers des porteurs de missiles russes en une seule nuit.

Une riposte laser contre des essaims de drones, un duel de technologies et de stratégies. L'arsenal évolue, et avec lui, la frontière entre les drones-espions et les armes capables de les consumer en plein ciel.

Sources : Vidéos Telegram, rapports de Slingshot Aerospace, analyses du War Zone et témoignages d'observateurs indépendants.

Image réalisée à l'aide de Canva à des fins de représentation de l'article.