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La France s’apprête à vendre à ce pays d’Europe de l’Est pour l’équivalent de 5% de son PIB annuel en Rafales F4

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La France s'apprête à vendre à ce pays d'Europe de l'Est l'équivalent de 5% de son PIB annuel en rafales F4
La France s'apprête à vendre à ce pays d'Europe de l'Est l'équivalent de 5% de son PIB annuel en rafales F4

La Serbie s'offre un arsenal de luxe : 3 milliards d'euros pour douze Rafales.

Alors que les relations internationales sont en perpétuel mouvement, un nouveau chapitre s'écrit entre la France et la Serbie. Emmanuel Macron est attendu à Belgrade les 29 et 30 août pour finaliser une vente spectaculaire : douze Rafales pour un montant total de trois milliards d'euros, soit environ 5% du PIB annuel de la Serbie (env 63 milliards d'euros en 2023).

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Un marché conclu après des années de tractations

Après de longues discussions, la Serbie est sur le point de renforcer son armée de l'air avec douze avions de chasse Rafale, un révélé par « La Tribune » début été. Cette vente, qui sera probablement scellée lors de la visite du président français, symbolise une avancée majeure dans la coopération militaire entre les deux nations.

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Un partenariat stratégique avec des implications profondes

Ce contrat n'est pas seulement une transaction commerciale, mais aussi un signe de l'évolution des alliances de la Serbie, traditionnellement proche de la Russie et de la Chine. Ce pivot vers l'Occident pourrait redéfinir les dynamiques régionales, surtout en période de tensions accrues aux frontières serbes.

Conditions et enjeux diplomatiques

L'accord vient avec des prérequis notables, notamment la normalisation des relations avec le Kosovo, condition posée par la France. Ces avions de chasse, d'une valeur de trois milliards d'euros, marquent un investissement significatif pour la Serbie, qui consacre 2% de son PIB à la défense.

Le contexte régional et les acquisitions précédentes

La Serbie n'est pas nouvelle à l'achat de matériel militaire occidental, ayant déjà acquis des équipements français tels que les batteries anti-missiles Mistral et des radars Ground Master-200. Cette continuation d'achats montre un engagement clair de Belgrade envers une modernisation de ses forces armées en préférant des technologies européennes.

Réactions internationales et implications géopolitiques

L'annonce a suscité diverses réactions, notamment de la part de l'OTAN et des pays européens qui scrutent avec attention les manœuvres de Belgrade. La loyauté affichée de la Serbie envers la Russie, malgré le conflit en Ukraine, et ses liens avec la Chine posent question quant à son double jeu diplomatique.

Un partenariat qui surprend et interpelle

La confirmation de cette vente pourrait être vue comme un acte de non-alignement stratégique par la Serbie, cherchant à maintenir un équilibre entre ses alliances traditionnelles et de nouvelles orientations. Cette stratégie pourrait toutefois compliquer ses relations avec d'autres membres de la communauté internationale, attentifs aux évolutions dans cette région stratégique des Balkans.

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Cet article explore les ramifications de l'accord entre la France et la Serbie pour la vente de douze Rafales à hauteur de trois milliards d'euros. Ce contrat, qui incarne une reconfiguration significative des alliances militaires de la Serbie, a le potentiel de redéfinir les équilibres de pouvoir dans la région des Balkans.

Source : La Tribune

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