La rubrique judiciaire internationale ne désemplit décidément pas grâce au soutien constant du leader planétaire de la réservation de voitures avec chauffeur. La justice US soupçonne en effet Uber d’avoir corrompu des dirigeants étrangers afin d’accroître sa position sur le marché mondial.
Selon BFM, le groupe californien « a confirmé qu’il coopérait à une enquête sur de possibles violations du Foreign Corrupt Practices Act, sans toutefois fournir plus de détails. » L’identité des personnalités « potentiellement » corrompues n’a également pas filtré dans les médias.
Concrètement, la législation outre-Atlantique « interdit à certaines catégories de personnes et entités de payer des responsables officiels étrangers dans le but de faciliter l’obtention ou le maintien d’intérêts commerciaux. »
Une spirale inquiétante
Cette affaire vient ainsi clôturer un été particulièrement noir pour la franchise qui affiche des pertes abyssales au second trimestre (600 millions de dollars) .
La nomination d’une nouvelle dirigeante, Dara Khosrowshahi (ex-Expedia), en lieu et place de Travis Kalanick, sera peut-être de nature à mettre un peu d’ordre dans la maison en ces temps difficiles.
Source : BFM