Conflit Ukrainien : la Corée du Nord soutient la Russie contre les actions de l’OTAN

une ligne rouge quasiment franchie par l'Oncle Sam et l'OTAN dans ce dossier.

Alors que les Etats-Unis poursuivent contre vents et marées leurs livraisons d’armes à l’Ukraine afin que Kiev puisse se défendre face à l’annexion russe, la Corée du Nord dénonce en retour une ligne rouge quasiment franchie par l’Oncle Sam et l’OTAN dans ce dossier.

Factuellement, l’Ukraine ne fait ni partie de l’Union européenne ni de l’OTAN, pourtant les livraisons d’armes des membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord se multiplient à destination de Kiev, à tel point que le risque d’un nouveau conflit mondial pourrait devenir, à terme, une inquiétante réalité. Mercredi, la Maison Blanche a d’ailleurs atteint un nouveau cap dans cette équation épineuse, en promettant au gouvernement Zelensky la livraison de 31 chars Abrams dans les prochains mois. Ces machines de guerre, parmi les plus performantes du globe, symbolisent ainsi une position potentielle de cobelligérant des USA dans le conflit ukrainien… face à l’ogre soviétique.

Une ligne rouge franchie ?

Inquiet du risque toujours plus criant d’une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, Pyongyang est donc monté au créneau en martelant que derrière cette décision « se cachait la volonté sinistre des États-Unis d’atteindre leur objectif d’hégémonie en continuant d’alimenter une guerre par procuration pour détruire la Russie ». Traduction, la Corée du Nord – dont les alliés sur l’échiquier international sont minces, à l’instar de Pékin et Moscou – considère de facto que le président américain, Joe Biden, se rapproche dangereusement d’une ligne rouge aux conséquences dévastatrices.

Pour rappel, la Corée du Nord, la Syrie et la Russie sont les seules nations à reconnaître à ce jour l’indépendance de Luhansk et Donetsk, deux régions séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine.

Articles en relation