Publication: 30/10/2019
La très populaire application de messagerie, WhatsApp (1,5 milliard d’utilisateurs dans le monde), a subi au printemps dernier une cyber-attaque majeure. Une faille de sécurité a en effet permis aux hackers d’installer un logiciel espion avec un simple appel. Pire, ce dernier ne nécessitait pas de réponse. Sans surprise, la structure propriété de Facebook a décidé de ne pas en rester là.
Selon le Huffington Post, le procédé était en mesure de frapper n’importe quel smartphone fonctionnant sous Android ou iOS. Les utilisateurs de l’application ont donc été invités à télécharger un correctif dans les plus brefs délais. Sachant que la détection du mécanisme fallacieux date de début mai.
Au niveau des suspects potentiels, siège en bonne une place une société privée israélienne nommée NSO Group, confirme le Financial Times. Dans les faits, cette dernière n’est pas étrangère au grand public puisqu’elle a été citée en juillet 2018 dans une affaire d’espionnage incluant un membre influent d’Amnesty International.
Sans surprise, NSO avait rapidement publié un communiqué pour défendre les vertus de sa technologie “commercialisée par l’intermédiaire de licences à des gouvernements. (Et cela), dans le seul objectif de combattre la criminalité et le terrorisme”.
Pour autant, WhatsApp Inc. a décidé de contre-attaquer et de poursuivre l’entreprise hébreue en justice. Plus précisément devant un tribunal fédéral de San Francisco. Cette dernière accuse ainsi NSO de faciliter le piratage gouvernemental dans 20 pays. Le Mexique, les Émirats arabes unis et Bahreïn étant pour le moment les seuls Etats identifiés. Mais ce n’est pas tout, l’entreprise californienne a également précisé que 100 membres de la société civile ont déjà fait les frais de ces intrusions.
A suivre…
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