Suite au vol massif d’explosifs survenu début juillet sur le site militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône), le ministère de la Défense a annoncé la création, dès 2016, de dépôts plus modernes.
L’armée française n’a pas tardé à réagir en déployant un plan d’urgence afin de renforcer la protection des sites militaires sensibles. Les centres renfermant des munitions et explosifs sont plus explicitement visés. Les systèmes de sécurité déjà en place vont être modernisés et une centaine de soldats supplémentaires seront affectés à la protection d’une dizaine de sites majeurs. Pour rappel, 76 détonateurs, dix pains de plastic, 66 bouchons-allumeurs et 40 corps de grenades avaient été dérobés au dépôt du Service interarmées de Miramas suite au découpage de barbelés entourant la zone. En effet, un trou subsistait dans le grillage mais n’avait jamais été réparé par les autorités du centre, arguant que le processus administratif dans ce genre de cas était long et complexe.
Selon des sources officielles proches du Ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, le vol fait l’objet d’un « constat accablant mettant en avant les failles d’une organisation collective largement perfectible. » Et ce n’est pas tout : « Des sanctions vont être prises à l’encontre de deux ou quatre personnes par le général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées » ont-elles précisé.
Source : France Soir