Le groupe de Lima, regroupant 12 pays latino-américains ainsi que le Canada, est monté au créneau pour demander à la communauté internationale de peser de tout son poids dans le dossier vénézuélien.
Créé en 2017, ce lobby politique espère en effet obtenir des élections anticipées à Caracas, divisée entre la dictature menée par Nicolas Maduro et la montée en puissance du président par intérim, Juan Guaidó, véritable « poulain » de la Maison Blanche.
L’Etat sud-américain, qui dispose des plus grandes réserves d’or noir au monde, traverse malheureusement un marasme social particulièrement alarmant. Depuis 2015, pas moins de quatre millions de Vénézuéliens ont d’ailleurs quitté le pays en raison de la pénurie de denrées alimentaires, d’énergie et de soin frappant le territoire en plein coeur. Dans les faits, le Pérou et la Colombie sont les nations qui accueillent le plus de « déserteurs » (768 100 pour le Pérou et 1,3 million pour la Colombie).
Comme le rappelle, le média, Le Devoir, « l’Assemblée nationale vénézuélienne, contrôlée par l’opposition à Nicolas Maduro, a approuvé mardi 23 juillet la réintégration du Venezuela dans le Traité interaméricain d’assistance réciproque (TIAR). Une décision qui permet de border légalement une éventuelle intervention militaire étrangère (localement) (…) (Concrètement), Juan Guaidó, reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays, (compterait) sur une intervention militaire (extérieure) pour déloger Nicolas Maduro du pouvoir ».
A suivre donc…
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