Le recul des stocks mondiaux d’or noir couplé à la stabilisation de la demande mondiale devrait permettre au marché pétrolier de s’équilibrer lors ce cru 2019.
L’information a été officialisée lundi par le ministre koweïtien du Pétrole, Khaled al Fadhel. L’intéressé a toutefois précisé que les tensions commerciales toujours plus prégnantes au sein de l’axe Washington-Pékin, et la hausse de la production US de gaz de schiste, étaient de nature à contrarier cette prévision à court terme. Un postulat également lié aux possibles sanctions de l’oncle Sam planant sur Caracas, tout comme l’instabilité politiques régnant actuellement en Libye.
« Ces perspectives incertaines font qu’il est difficile pour l’OPEP et ses alliés d’avoir une vision claire de l’évolution de l’offre au second semestre. (En conséquence), il est trop tôt pour dire si les producteurs étendront au-delà du mois du juin leurs objectifs actuels en matière de pompage (…) (Sachant) que l’impact de la décision annoncée récemment par le gouvernement américain de ne pas prolonger les exemptions accordés à de gros acheteurs de brut iranien ne se fait pas encore sentir. » (Khaled al Fadhel)
Comme le rappelle le site Easy Bourse, l’organisation et ses alliés ont décidé au mois de décembre dernier de réduire l’offre mondiale d’1,2 million de barils par jour. Dans les faits, l’OPEP a convenu de réduire sa production de 800 mille barils par jour (bpj), tandis que ses alliés non membres de l’OPEP, dont la Russie, ont accepté de réduire celle-ci de 400 milles bpj.
A suivre…