Brexit : les négociations toujours au point mort entre Londres et Bruxelles

Comme le rappelle le site Toute L’Europe, « le Conseil de l’UE a validé mardi 25 février le mandat de négociation européen, avant la présentation de celui des Britanniques jeudi 27. Ces documents permettent ainsi de lancer les négociations, tout en définissant les attentes et les lignes rouges de chacune des parties. Et le constat est sans appel : un fossé profond sépare Londres et Bruxelles« .

Dans les faits, l’UE ne souhaite pas que son voisin lui impose une concurrence déloyale. En conséquence, Bruxelles entend obtenir un accord « couvrant tout, de la pêche, l’aviation, l’énergie à l’immigration. Et comme condition de l’accès britannique au marché commun dans le cadre d’un accord de libre-échange, l’Union veut contraindre le Royaume-Uni à s’aligner sur les standards européens en matière d’aides d’État, d’environnement, de droit du travail ou encore de fiscalité ». Le but étant de ne pas porter préjudice aux entreprises des 27.

Une période de transition électrique

De son côté, Londres n’a pas manqué de marteler que « le but du Brexit était justement d’assurer l’indépendance économique et politique du Royaume-Uni« . C’est donc sans surprise que le gouvernement « ne négociera aucun arrangement où (la Perfide Albion) n’aura pas le contrôle de ses propres lois et de sa vie politique ». Des pistes sectorielles étant davantage privilégiées outre-Manche.

C’est un fait, le spectre d’une sortie britannique sans accord le 31 décembre prochain n’est pas à exclure…

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