La France et l’Inde poursuivent les discussions autour de la vente du Rafale, mais certains points doivent encore être éclaircis.
C’est le cas de la part du contrat réalisée sur le sol indien et les compensations financières dont pourrait bénéficier le géant asiatique qui restent, à ce jour, encore obscures. Dans le cadre d’un contrat d’envergure, le gouvernement impose en effet « aux entreprises étrangères de favoriser au maximum l’économie locale » souligne le site Boursier.
Lors du 51e salon du Bourget en juin dernier, le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, avait pourtant déclaré que les négociations avançaient positivement avec l’Inde et qu’un contrat de grande ampleur portant sur le Rafale était en bonne voie : « Les négociations sur la vente de 36 avions de chasse Rafale à l’Inde évoluent bien et pourraient aboutir d’ici deux à trois mois. » Force est de constater, qu’un accord est encore loin d’être entériné.
Pour rappel, le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, avait annoncé initialement un accord portant sur 126 appareils ; un projet jugé aujourd’hui par l’intéressé comme « économiquement non viable, et pas nécessaire » selon des propos rapportés par l’Agence de presse locale PRI.
Source : Boursier et The Tribune of India