Alors que François Fillon est empêtré dans une affaire d’emploi fictif concernant son épouse, la succession du vainqueur de la primaire à droite commence à se dessiner dans le cas où l’intéressé se retirerait de l’échéance présidentielle. Pour autant, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy ont déjà confirmé qu’ils ne seraient pas de la partie.
« La polémique est préoccupante, mais cela ne change rien à ma décision, parce que la primaire a eu lieu et que les électeurs se sont prononcés. »
Le maire de Bordeaux n’a pas souhaité laisser planer le doute quant à une possible éviction de François Fillon dans la course à la présidentielle. Mieux, l’ex-Premier ministre de Jacques Chirac a accordé son total soutien au champion des Républicains :
« Il pourra compter sur moi. Je l’écouterai avec beaucoup d’attention. Il faut que la campagne commence sur le fond, maintenant. »
Par ailleurs, le clan Sarkozy s’est également fendu d’une mise au point cinglante en indiquant qu’un éventuel retour de leur leader restait une hypothèse totalement utopique.
Pour rappel, F.Fillon a annoncé que seule sa mise en examen dans cette affaire pourrait le pousser à renoncer. Dans le même temps, le règlement de la primaire ne prévoit pas d’alternative en cas de désistement du candidat dans la course à l’Elysée, prévient le député Thierry Solère. Le parti de droite devra donc improviser le cas échéant.
Source : Le Figaro