
Le si contesté pass sanitaire se dévoile un peu plus avec le texte définitivement adopté par le Parlement dans la nuit de dimanche à lundi. En voici les mesures les plus significatives.
- Le pass sanitaire s’appliquera aux restaurants, bars, cafés (même en terrasse), aux hôpitaux et maisons de retraites sauf urgences, aux trains, avions et cars de longue distance. Les sénateurs ont tenu à conditionner cette extension au rétablissement de l’état d’urgence sanitaire qui devrait avoir lieu jusqu’au 15 novembre 2021, souligne l’Internaute.
- Concrètement, le pass sanitaire à l’entrée des grands centres commerciaux n’est pas applicable. Cependant, les préfets pourront en décider autrement si les conditions l’exigent. Et cela, « en garantissant l’accès aux services essentiels ».
- Le texte précise également que le délai d’obtention du pass sanitaire pour les mineurs de 12 à 18 ans se poursuivra jusqu’au 30 septembre.
- Enfin, le motif de licenciement pour les salariés qui n’ont pas de pass sanitaire dans les lieux requis disparaît. Sur ce dernier point, « les professionnels de santé concernés par l’obligation vaccinale, tout comme les pompiers et professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile, ne pourront pas être licenciés s’ils ne sont pas vaccinés », confirme la loi. Mais il y a un hic, et pas des moindres, puisque ces derniers – dont l’obligation vaccinale entre en vigueur le 15 septembre – pourront se voir interdire d’exercer tout comme leur salaire suspendu. Un pléonasme en somme…
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