La Fifa a confirmé mercredi 22 mai que la plus célèbre compétition du ballon rond restera en 2022 au format classique de 32 équipes. Le Qatar, pays organisateur, voit en effet d’un très mauvais oeil que ses ennemis régionaux entrent dans la danse. Et cela, en accueillant plusieurs matchs.
La politique de hard power mise en place en 2017 par l’Arabie saoudite et ses alliés (Emirats arabes unis, Bahreïn, Egypte…) à l’encontre de Doha a finalement douché tous les espoirs de la puissance Fédération internationale de football.
L’institution, qui souhaitait tester un Mondial à 48 dans trois ans, espérait en effet dégager des retombées supplémentaires oscillant entre 265 et 354 millions d’euros. 300 étant la projection basse et 400 la projection haute.
Un embargo impossible à franchir pour la Fifa
Finalement, l’aspect géopolitique a pris le dessus sur l’intérêt économique dans ce dossier. Ce qui n’est pas une surprise en soi.
Et si l’éclaircie aurait pu venir de deux nations plutôt neutres dans ce conflit, à savoir le Koweït et Oman, il n’en fut « malheureusement » rien. Et pour cause, ces dernières n’ont pas montré d’intérêt particulier à co-organiser la compétition.
En conséquence, le trio USA-Canada-Mexique servira en 2026 de premier “cobaye” pour la réforme.