
Selon Amnesty International, les bombardiers russes ont « ciblé directement » et tué au moins 200 civils en Syrie depuis octobre dernier. Ces frappes aériennes pourraient constituer « des crimes de guerre » précisent ses militants.
Dans un nouveau rapport majeur sur l’intervention russe dans le pays, l’association internationale accuse le gouvernement de Vladimir Poutine d’user d’attaques aveugles contre la population locale. 25 raids aériens russes présumés ont ainsi été répertoriés par l’ONG depuis le début de la campagne de Moscou en Syrie, dont les cibles furent des maisons, des installations médicales ou encore une mosquée.
Le document souligne également que la Russie décline toute responsabilité dans la mort de civils ou dans la destruction de biens leur appartenant au cours de ses opérations sur le territoire. Cependant, Amnesty révèle que la réalité est tout autre, puisque pour un combattant rebelle éliminé, 16 civils trouveraient la mort parallèlement.
Source : The Independant