Ce chiffre comprend 102 500 personnes arrivées sur les îles grecques de Samos, Kos et Lesbos et 7500 ayant posé pied en Italie, souligne l’Organisation internationale des migrations.
La structure évoque ainsi une hausse sensible de ce flux par rapport aux chiffres de l’année précédente à la même époque, sans pour autant pouvoir le quantifier précisément. Le communiqué indique parallèlement qu’il a fallu attendre la fin du mois de juin 2015 pour atteindre ce seuil.
« Au cours de cette période, plus de 410 migrants et réfugiés ont péri, le trajet entre la Turquie et la Grèce restant le plus meurtrier avec 321 morts » ajoute-t-il dans la foulée.
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés a de son côté tapé du poing sur la table en condamnant fermement les mesures de restriction imposées par des nations comme l’Autriche, la Slovénie ou la Macédoine : « A chaque semaine qui passe, il semble que les pays européens se préoccupent plus d’empêcher les réfugiés et les migrants d’entrer que de gérer de manière responsable l’afflux et d’œuvrer à des solutions communes. »
Cette dernière souhaite en conséquence que l’Europe mette en place dans les plus brefs une politique coordonnée de partage des responsabilités.
Source : Romandie