Les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par la coalition internationale, ont sommé Daesh de quitter la ville de Minbej sous 48 H alors que le groupe terroriste y est actuellement acculé. Washington souhaite toutefois reprendre la cité en épargnant le plus de vies civiles possible.
Les combats, qui ont débuté le 31 mai dernier, présentent un enjeu non négligeable puisque Minbej (région d’Alep) reste un carrefour d’approvisionnement important pour l’EI en Syrie.
Si les rebelles sont parvenus à pénétrer l’enceinte, les dégâts matériels et les pertes humaines sont exponentiels. 60 personnes (dont 11 enfants) ont en effet perdu la vie, mardi 19 juillet, dans les raids menés par la coalition; ces derniers servant notamment de boucliers humains pour les djihadistes. A noter que les attentats-suicides et à la voiture piégée sont également légion.
Le Conseil militaire de Minbej a donc opté pour une issue plus souple en proposant un ultimatum de 48H aux soldats de l’EI pour se rendre avec leurs armes individuelles. L’opposition syrienne, écœurée par cette bavure, a néanmoins largement œuvré pour que le Conseil accouche d’une telle décision.
La coalition a indiqué de son côté qu’elle ferait la lumière sur ce sombre épisode : « Nous allons examiner toutes les informations dont nous disposons sur l’incident. Nous prenons toutes les dispositions pendant nos missions pour éviter ou minimiser les pertes civiles », s’est-elle défendue auprès de l’AFP.
Source : La Presse