Publication: 21/03/2018
La ministre de la Justice israélienne a annoncé mardi 20 mars que Tel Aviv réfléchissait à poursuivre Twitter en justice. Au contraire de Facebook, l’Etat hébreu considère que le réseau social ne censure pas assez la communication “des organisations terroristes pro-palestiniennes”.
“Les organisations terroristes sont actives sur Twitter plus que sur Facebook. Nous envisageons de les poursuivre en justice”, a confirmé Ayelet Shaked. Comble de l’ironie, l’intéressée a utilisé Twitter pour laisser planer le spectre de cette menace judiciaire.
Sans surprise, la ministre fait allusion aux Palestiniens, que le gouvernement israélien accuse régulièrement d’inciter à la violence sur la Toile, souligne Le Journal de Montréal.
“Nous avons obtenu que Facebook retire des contenus mais Twitter ignore nos demandes”, a ainsi rappelé sans ménagement la ministre.
Et pour cause, la justice israélienne bénéficie d’un contrôle important sur les contenus considérés comme incitant à la violence publiés sur Facebook. Et cela, en vertu d’une loi approuvée par le parlement en janvier 2017.
Facebook toujours plus proche de Tel Aviv
Concrètement, le mastodonte US “a supprimé 95% des publications qu’Israël lui a demandé de retirer”, à compter de cette date, martèle A. Shaked.
Il est important de noter que ce dossier avait été réglé en 2016 avec Facebook qui s’était engagé à sanctionner “la propagande pro-palestinienne”… Au grand dam des militants de cette cause accusant en retour l’entreprise de Mark Zuckerberg de censure et de parti pris.
Source : Le Journal de Montréal
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