
La présentation des candidats à l’élection présidentielle découle d’une procédure créée en 1958 par laquelle les hommes et femmes visant le Graal hexagonal sont présentés auprès du Conseil constitutionnel par des élus. Un processus largement décrié car un candidat ne peut concourir au scrutin que s’il dispose d’un nombre suffisant de parrainages, établi à 500 depuis 1976, d’où l’expression courante de « 500 signatures ».
Alors que l’élection présidentielle 2022 approche à grands pas (10 et 24 avril), cette procédure continue de diviser en raison de failles démocratiques manifestes. Et pour cause, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour – qui pèsent 40% des intentions de vote à eux trois – n’ont toujours pas obtenu leur ticket d’entrée pour tenter d’intégrer l’Elysée. Une situation que dénonce avec vigueur André Bercoff sur Sud Radio :
Parallèlement, Florian Philippot, président des Patriotes, a même décidé de jeter l’éponge face à « ce mur démocratique » :