
Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies publie ses observations finales sur la mise en œuvre par la France des droits consacrés par la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Parmi ses très nombreuses recommandations, le Comité identifie six thématiques sur lesquelles les autorités hexagonales ont encore du pain sur la planche, relaie le site du Défenseur des droits.
Pour rappel, la Défenseure des droits et son adjoint Défenseur des enfants identifient également ces problématiques comme prioritaires. En voici la liste :
- prendre des mesures adéquates pour protéger les enfants contre toutes les formes de violences : augmentation des ressources humaines, techniques et financières pour la prévention de la violence, définition claire des compétences des différents acteurs impliqués dans la protection de l’enfance
- veiller à ce que les décisions de justice en matière de protection de l’enfance soient appliquées de manière immédiate afin d’éviter les impacts irréversibles des maltraitances sur les enfants
- mettre un terme à la détention des enfants étrangers dans les zones d’attente et les centres de rétention administratives. Par ailleurs, le Comité demande instamment à la France de considérer les mineurs non accompagnés comme des enfants à protéger jusqu’à la fin des procédures d’évaluation de l’âge, y compris judiciaires, les concernant
- éliminer la pauvreté des enfants. Le Comité se dit à ce titre très préoccupé par les conditions de vie des enfants sur l’ensemble du territoire, et particulièrement dans les Outre-mer et à Mayotte ; adopter des mesures pour promouvoir et assurer l’inclusion des enfants handicapés dans tous les domaines de la vie et améliorer l’accessibilité des écoles inclusives.
A suivre…