
Alors que de nombreux pays agrémentent la liste noire de Moscou suite aux sanctions économiques et diplomatiques frappant Moscou dans le dossier ukrainien, la position de la France devient de plus en plus fébrile aux yeux du Kremlin.
A ce jour, cette liste comprend les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, la Suisse, Taiwan, la Corée du Sud, la Norvège, l’Australie ainsi que les 27 membres de l’Union européenne.
Expulsion
De son côté, la situation hexagonale s’est quelque peu assombrie dans ce jeu d’échec géopolitique. Et pour cause, comme le relaie La Dépêche, Pierre Lévy, l’ambassadeur de France en Russie, a fait l’objet d’une convocation, dimanche 19 juin, par le ministère des Affaires étrangères russes. « Ce dernier l’a informé que son conseiller culturel, Fabrice Rousseau, devait quitter le territoire avant le 17 juillet. Son accréditation sera (en effet) non renouvelée. La décision, qui intervient quelques jours après la visite du président français à Kiev, (symbolise ainsi) la tension entre Paris et Moscou ».
Un statut « d’Etat inamical »
Le média précise que cette mesure « marque (de facto) le passage de la France dans le camp ‘des États inamicaux’, d’après une source diplomatique ». Conséquence directe, « cela signifie que maintenant entretenir des relations avec la France peut être considéré comme une trahison ».
Pour rappel, 34 diplomates français avaient déjà subi une expulsion manu militari le 18 mai dernier.