Minée par une pénurie d’électricité extrêmement préoccupante, l’Irak reste ultra-dépendante de l’or noir du voisin iranien, son principal fournisseur. Malheureusement, le géant perse subit parallèlement de plein fouet l’embargo économique décrété début novembre par Washington à l’échelle planétaire. Une problématique particulièrement éprouvante pour Bagdad.
Néanmoins, un léger rayon de soleil est venu s’insérer dans cet épineux dossier puisque l’Irak a obtenu un sursis de la Maison Blanche pour continuer à importer du pétrole iranien durant 90 jours, relaie Le Point.
Pour autant, ce léger délai ne fait que reporter cette chimère à plus tard. Car la production domestique d’électricité ne couvre que 60% de la demande… Sachant que les attaques terroristes contre les lignes à haute tension se multiplient dans le même temps sur le territoire.
Une autonomie énergétique pas avant 2022
Quoi qu’il en soit, l’Irak ne pourra pas atteindre l’auto-suffisance énergétique avant au moins quatre ans. Une décision d’urgence doit en conséquence émerger et vite.
Les autorités locales, qui achètent 1300 mégawatts d’électricité à l’Iran, ont donc accepté de dessiner une “feuille de route” en échange d’une “exemption” américaine dans ce dossier.
En ce sens, Bagdad a déjà signé début 2018 un protocole d’accord avec la compagnie US, Orion Gas Processors, pour exploiter le gaz du champ pétrolier de Ben Omar (Sud). La réponse à l’équation se trouverait-elle au Khvarvaran ?
A suivre…