Après les Jeux olympiques d’hiver 2018 – organisés en Corée du Sud et auxquels ont participé les athlètes du Nord – les sœurs ennemies se rapprochent un peu plus. Et pour cause, les présidents Kim Jong-un et Moon Jae-in ont confirmé à l’issue du sommet intercoréen de Pyongyang qu’ils brigueront l’organisation des JO 2032 dans le cadre d’une candidature commune.
« Le Sud et le Nord participeront conjointement et activement aux compétitions internationales, y compris les Jeux olympiques d’été de 2020. Et coopérerons en vue d’une candidature commune pour accueillir ensemble les Jeux olympiques d’été de 2032« , souligne ainsi le document.
Après des mois de tensions liés à un contexte nucléaire anxiogène, la péninsule coréenne aspirerait-elle à une accalmie durable ? C’est en tout cas les signes que souhaitent envoyer à l’international les gouvernements nord et sud-coréen. Et cela par la voie de la diplomatie sportive, confirme Europe 1.
Le sport comme palliatif à la diplomatie classique
Concrètement, « la décision du Nord de participer aux jeux d’hiver organisés en février à Pyeongchang, au Sud, marqua un (véritable) changement de cap dans ce dossier. (Car), ces JO furent l’occasion pour les athlètes des deux Corées de défiler ensemble pendant la cérémonie d’ouverture, derrière un drapeau de l’unification montrant une péninsule exempte de partition.
Il est également important de noter que le Nord et le Sud « ont formé (parallèlement) leur première équipe féminine olympique unifiée de hockey sur glace. Avant de constituer des équipes communes pour les championnats du monde de tennis de table et plusieurs compétitions des Jeux asiatiques en Indonésie ».
Cet élan de fair-play suffira-t-il à faire pencher la balance. L’avenir le dira…
Source : Europe 1