Publication: 19/06/2018
Après le feu vert de l’Union européenne, de la Russie et du Brésil, Bayer a été autorisé mardi 29 mai par les autorités américaines de la concurrence à racheter le géant des biotechnologies agricoles, Monsanto, connu pour produire le glysophate présent dans le round-up. Pour autant, le groupe allemand entend faire quelques “modifications” pour redorer le blason de la marque US.
Selon l’Usine Nouvelle, qui relaie l’information, “Bayer a annoncé la disparition du nom « Monsanto ». Synonyme des dérives de l’agrochimie, associée aux Monsanto Papers, la marque était trop lourde à porter pour son nouveau propriétaire qui espère que ce changement d’identité permettra de faire oublier les différents scandales et participe à la valorisation du groupe”.
Un simple leurre selon les experts
Néanmoins, cette opération de communication pourrait ne pas suffire à convaincre le public considèrent les experts, mais aussi les activistes. Le média annonce en effet que la décision de Bayer de poursuivre la commercialisation “des produits phares de Monsanto comme le Roundup – son herbicide au glyphosate – ou les semences hybrides résistantes aux pesticides“, n’est pas de nature à réussir un véritable coup de poker médiatique.
Les enjeux sont pourtant prégnants pour l’entreprise outre-Rhin qui a déboursé 62,5 milliards de dollars dans le cadre de cette opération abyssale.
Source : L’Usine Nouvelle
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