Après le feu vert de l’Union européenne, de la Russie et du Brésil, Bayer a été autorisé mardi 29 mai par les autorités américaines de la concurrence à racheter le géant des biotechnologies agricoles, Monsanto, connu pour produire le glysophate présent dans le round-up. Pour autant, le groupe allemand entend faire quelques « modifications » pour redorer le blason de la marque US.
Selon l’Usine Nouvelle, qui relaie l’information, « Bayer a annoncé la disparition du nom « Monsanto ». Synonyme des dérives de l’agrochimie, associée aux Monsanto Papers, la marque était trop lourde à porter pour son nouveau propriétaire qui espère que ce changement d’identité permettra de faire oublier les différents scandales et participe à la valorisation du groupe ».
Un simple leurre selon les experts
Néanmoins, cette opération de communication pourrait ne pas suffire à convaincre le public considèrent les experts, mais aussi les activistes. Le média annonce en effet que la décision de Bayer de poursuivre la commercialisation « des produits phares de Monsanto comme le Roundup – son herbicide au glyphosate – ou les semences hybrides résistantes aux pesticides« , n’est pas de nature à réussir un véritable coup de poker médiatique.
Les enjeux sont pourtant prégnants pour l’entreprise outre-Rhin qui a déboursé 62,5 milliards de dollars dans le cadre de cette opération abyssale.
Source : L’Usine Nouvelle