La Conférence de Bonn sur les changements climatiques a débouché sur une avancée significative dans la réduction des émissions issues des énergies fossiles. Vingt pays (dont la France, le Royaume-Uni, l’Italie, le Canada, le Mexique ainsi que six Etats fédéraux américains) ont en effet tourné le dos au charbon et lancé une alliance mondiale en ce sens.
Il s’agit d’une véritable fronde contre la Chine et le gouvernement Trump qui ne partagent pas les mêmes objectifs sur ce dossier.
Et pour cause, d’après l’Usine Nouvelle, « le rapport annuel des chercheurs du Global Carbon Project, publié en début de semaine, a montré que pour la première fois les émissions mondiales de CO2 étaient reparties à la hausse (+ 2% en 2017) après trois années de baisse. » Le constat est implacable : sur le banc des accusés siège en très bonne place le charbon.
Berlin, mauvais élève européen
Mais ces Etats ne sont pas les seuls « vilains petits canards » en la matière puisque l’Inde ou l’Allemagne ne font pas partie de cette liste; Berlin laissant ainsi planer un danger non négligeable sur le Vieux-Continent.
Le média indique dans la foulée que tous les signataires de cet axe anti-charbon ont planché sur diverses dead-lines pour atteindre leur objectif. Pour Paris, cela sera par exemple 2021-2022. Quant à Londres, elle estime avoir besoin de plus de temps pour dire non au charbon (2030).
Source : L’Usine Nouvelle