
Alors que la France est encore sous le choc des attentats parisiens, le gouvernement a annoncé la création de nombreux emplois afin de limiter les risques sécuritaires au maximum. Les exigences de réduction du déficit budgétaire passent donc au second plan.
Le chef de l’Etat souhaite ainsi créer 25000 postes d’ici 2019 : « Ces créations bénéficieront aux services de lutte contre le terrorisme, à la police aux frontières et à la sécurisation générale du pays. Elles s’accompagneront des moyens d’équipement et d’investissement nécessaires à l’accomplissement des missions de ces forces. »
F.Hollande a également déclaré assumer pleinement ces surcroîts de dépenses : « Dans ces circonstances, je considère que le pacte de sécurité européen l’emporte sur le pacte de stabilité. » Pour rappel, ces décisions entreront en vigueur dans le cadre de la loi budgétaire de 2016.
Le gouvernement français a toutefois précisé qu’il entendait solliciter une aide de l’UE en vertu de l’article 42.7 du traité de l’Union. Ce texte prévoit en effet que lorsqu’un À‰tat est agressé, tous les À‰tats membres doivent lui apporter solidarité face à cette agression : « Car l’ennemi n’est pas un ennemi de la France, c’est un ennemi de l’Europe. »
Source : BFM