
Les exécutions en Iran ont augmenté de 75% en 2022, avec au moins 582 personnes mises à mort, confirme Iran Human Rights (IHR) basé en Norvège et Ensemble contre la peine de mort (ECPM) en France.
Le rapport annuel d’IHR et d’ECPM sur la peine de mort en Iran indique que seulement 71 des exécutions enregistrées l’année dernière sont issues de sources officielles, relaie la BBC. Les autres étant des exécutions « inopinées » ou « secrètes » signalées par des sources telles que des témoins oculaires, des membres de la famille, des avocats et des personnes travaillant pour les prisons ou la justice.
Selon le rapport, 288 (49%) des personnes mises à mort ont été reconnues coupables de meurtre, ce qui était le nombre le plus élevé en 15 ans. Parmi eux figuraient 13 femmes et trois personnes qui auraient commis des crimes lorsqu’elles étaient enfants. 256 autres personnes (44%), dont trois femmes, ont été exécutées après avoir été reconnues coupables d’accusations liées à la drogue, contre 126 en 2021 et 10 fois plus qu’en 2020.