Alors que la France a connu en 2022 sa plus faible année de production d’électricité nucléaire depuis 30 ans, la Belgique a su tirer son épingle du jeu dans cette crise énergétique, fortement liée au conflit ukrainien, en devenant le premier exportateur d’électricité vers l’Hexagone.
Comme le souligne Le Figaro, « la France n’avait en 2022 jamais produit aussi peu d’électricité depuis 1992, un record à la baisse qui s’explique en large partie par l’arrêt de nombreux réacteurs nucléaires d’EDF affectés par des problèmes de fissures (…) Seulement 62,7% de l’électricité était en effet d’origine nucléaire l’an dernier, contre 69% en 2021 et plus de 70% auparavant ».
La Belgique, un voisin « électrisant »
De son côté Euractiv précise que « la Belgique a été le premier fournisseur d’électricité de la France cette même année, avec près de 10 TWh d’exportations nettes, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 2,8 millions de ménages. Cela représente un renversement de situation par rapport aux années précédentes, lorsque (le plat pays) devait compter sur des importations massives en provenance de France ». Le média ajoute que « les connexions entre le gestionnaire belge du réseau de transport d’électricité à haute tension, Elia, et son homologue français, RTE, ont été portées juste avant l’hiver à 6 gigawatts, soit l’équivalent de six réacteurs nucléaires ».
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