
Les États-Unis veulent que le Japon aide à traquer les sous-marins chinois dans le dossier taïwanais. Mais le gouvernement nippon hésite encore.
Le Japon est toujours réticent à intervenir aux côtés des États-Unis en cas d’offensive de Pékin sur Taïwan. C’est ce que rapporte le Wall Street Journal ce samedi 15 juillet. De son côté, le Pentagone pousse pour que l’armée nippone effectue certaines opérations. C’est notamment le cas de la chasse aux sous-marins chinois près de Taïwan.
En cas d’attaque de la Chine, les États-Unis mobiliseraient très probablement 54 000 soldats à Okinawa, relaie le site Taïwan News. Dans les faits, le Japon ne se trouve qu’à 110 kilomètres de Taïwan au point le plus proche.
Le Japon craint aussi la Russie et la Corée du Nord
Selon une simulation du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) datant de janvier dernier, les États-Unis auraient besoin de l’aide du Japon pour repousser la Chine. Si le géant asiatique tentait de détruire les bases américaines à Okinawa, l’armée japonaise riposterait, attaquerait les navires de la marine chinoise au nord et à l’est de Taïwan et intercepterait des véhicules amphibies.
Toutefois, Tokyo craint que s’il s’impliquait dans un conflit armé autour de Taïwan, il ne soit confronté à des attaques de la Russie et de la Corée du Nord. Le gouvernement n’excluant pas la menace d’une guerre nucléaire.