La très populaire application de messagerie, WhatsApp (1,5 milliard d’utilisateurs dans le monde), a subi récemment une cyber-attaque majeure. Une faille de sécurité a en effet permis aux hackers d’installer un logiciel espion avec un simple appel. Pire, ce dernier ne nécessitait pas de réponse.
Selon le Huffington Post, qui relaie l’information, le procédé était en mesure de frapper n’importe quel smartphone fonctionnant sous Android ou iOS. Les utilisateurs de l’appli (propriété de Facebook) ont donc été invités à télécharger un correctif dans les plus brefs délais. Sachant que la détection du mécanisme fallacieux date de début mai.
Au niveau des suspects potentiels, siège en bonne une place une société privée israélienne nommée NSO Group, confirme le Financial Times. Dans les faits, cette dernière n’est pas étrangère au grand public puisqu’elle a été citée en juillet 2018 dans une affaire d’espionnage incluant un membre influent d’Amnesty International.
Sans surprise, NSO a rapidement publié un communiqué pour défendre les vertus de sa technologie « commercialisée par l’intermédiaire de licences à des gouvernements . (Et cela), dans le seul objectif de combattre la criminalité et le terrorisme ».
A suivre donc…
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