Publication: 14/05/2019
Près de huit mois après la disparition de son mari, ex-patron d’Interpol, Grace Meng et ses deux enfants ont obtenu le statut de réfugié politique dans l’Hexagone.
Pour rappel, l’Organisation internationale de police criminelle, basée à Lyon, avait pris acte le 7 octobre 2018 de la démission de son président chinois, Hongwei Meng. Ce dernier, accusé de corruption par Pékin, était retenu dans son pays d’origine depuis près d’un mois et demi. Il fut ensuite exclu en mars 2019 du Parti communiste chinois, puis arrêté.
Le secrétaire général de l’institution, Jürgen Stock, avait alors annoncé le 8 novembre 2018 qu’Interpol se devait d’accepter cette décision, aussi énigmatique soit-elle. Avant de confirmer implicitement que cette requête n’avait pas été entendue par le géant asiatique… Et qu’une enquête était en cours afin de faire toute la lumière sur cette affaire.
Pékin reste très évasif
Il est d’ailleurs important de souligner qu’Interpol n’a eu en sa possession qu’un courrier de démission comportant… seulement deux lignes. Qui plus est sans signature manuscrite.
Quant aux faits de corruption reprochés à Hongwei Meng, J. Stock a précisé que ces agissements n’avaient pas de lien direct avec l’organisation, mais concernaient uniquement la relation entre son ex-président et la Chine.
Dans les faits, la présidence d’Interpol reste essentiellement honorifique. Pour autant, le fait qu’un proche du régime communiste occupe cette fonction depuis 2016 a toujours attisé la méfiance des dissidents chinois réfugiés à l’étranger. Ces derniers estimant que leur liberté pourrait être de facto entravée.
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