La Banque mondiale supervisera toutefois la majorité des crédits que la nouvelle banque chinoise d’investissement (BAII) compte accorder en 2016 (soit 1,2 milliard).
Cette union pourrait ainsi intervenir dans « une dizaine » de projets d’infrastructures (transport, eau, énergie) sur le continent asiatique, souligne le communiqué.
Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale, a estimé de son côté qu’il s’agissait « d’une étape importante pour travailler avec un nouveau partenaire afin de répondre aux immenses besoins d’infrastructures dans le monde. »
Quant au président de la BAII, Jin Liqun, ce dernier s’est attelé, lors d’une intervention mercredi dernier à Washington, à répondre aux nombreuses critiques mettant en doute « les capacités » de la banque chinoise à dynamiser l’impact social ou environnemental des projets qu’elle finance :
« S’il y a de la corruption, désolé nous ne pouvons pas le faire » a-t-il martelé en assurant rechercher des projets « financièrement soutenables et acceptables d’un point de vue environnemental et social. »
Ce dernier a d’ailleurs conclu son intervention avec pragmatisme : « Nous n’avons pas à nous faire concurrence. (…) Il y a de très vastes terrains de coopération. »
Pour rappel, si la BAII créée en 2015 compte actuellement 57 À‰tats membres, les Etats-Unis et le Japon on néanmoins refusé d’y adhérer.
Source : La Tribune