
Bujumbura a été le théâtre de multiples assauts contre des installations militaires. Le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, évoque un bilan provisoire de 87 morts et 21 blessés.
Ce sont cependant les assaillants qui ont été majoritairement touchés précise l’intéressé : « Nous dénombrons 79 tués du côté ennemi. » En ce qui concerne les Forces de défense et de sécurité, il y a 8 tués (4 militaires et 4 policiers) et 21 blessés (9 militaires et 12 policiers). » Ce dernier justifie ces attaques par la volonté de ces groupes armés (encore non identifiés) de se procurer des munitions dans les camps afin de libérer des prisonniers.
Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné dans la foulée « des actes susceptibles de déstabiliser davantage la situation locale. » Pour rappel, le président rwandais, Paul Kagame, avait récemment dénoncé le massacre des Burundais par leurs propres dirigeants alors que ce pays subit depuis six mois une grave crise politique.
Source : Xinhua