Bien que les combats aient perduré à travers tout le pays durant l’hiver, malgré la trêve de saison en vigueur, les talibans ont néanmoins déclaré, via un communiqué, le coup d’envoi de l’Opération Omari marquant le début des heurts du printemps.
Cette dernière a été nommée ainsi en l’honneur du mollah Omar, le fondateur du mouvement, dont la mort a été annoncée l’été dernier.
Le groupe a indiqué que de nombreux attentats-suicides menés par des « martyrs » allaient inlassablement frapper les fiefs ennemis. A noter que les cibles privilégiées par les combattants djihadistes sont la police et l’armée afghanes considérées comme des larbins des troupes étrangères déployées sur place.
Ces derniers ont également précisé qu’ils allaient « s’attaquer aux 13 000 soldats de l’Otan présents sur le territoire afin de les démoraliser et de les forcer à quitter le pays. »
Cette décision intervient dans un climat diplomatique local plus que chaotique, alors que plusieurs pays (Afghanistan, Chine, USA, Pakistan) souhaitent fermement que l’organisation terroriste se joigne à la table des négociations pour relancer le processus de paix. Néanmoins, les djihadistes ont martelé qu’ils n’étudieraient cette alternative qu’à la seule condition que les soldats étrangers quittent le territoire.
Pour rappel, les hostilités ont déjà débutées puisque douze recrues de l’armée afghane ont péri, lundi 11 avril, dans un attentat-suicide revendiqué par les talibans dans l’Est.
Source : Romandie