Selon les autorités autrichiennes, l’officier âgé de 70 ans aurait commencé à divulguer des secrets d’Etat à la Russie dès les années 90′. Une activité d’espionnage qui se serait poursuivie jusqu’à sa retraite intervenue récemment.
Après l’affaire de l’empoisonnement au Novitchok de l’ex-agent russe, Sergueï Skripal, qui a défrayé la chronique outre-Manche en mars dernier, ce nouveau rebondissement diplomatique entre Moscou et Vienne risque de sensiblement complexifier les rapports entre le Kremlin et les Occidentaux. C’est un fait.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, l’a d’ailleurs rappelé sans ménagement le 9 novembre dernier devant les médias internationaux :
L’espionnage russe en Europe est inacceptable. Nous exigeons donc de Moscou une information transparente. »
Sans surprise, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a préféré de son côté jouer la montre et botter en touche :
« Je ne sais rien de cette affaire. Je regrette (toutefois) que nos partenaires occidentaux (prennent) pour règle ces derniers temps de recourir non pas à la diplomatie traditionnelle (…), mais à la soi-disant ‘diplomatie de mégaphone’, en nous accusant publiquement. »
A suivre…
Source : La Dépêche