Rachat des turbines Arabelle par EDF : un dossier politico-économique qui pose question

Le rachat d'Arabelle par EDF questionne

Emmanuel Macron a confirmé, ce jeudi, à Belfort, le rachat par EDF à l’américain, General Electric, de sa filiale, GE Steam Power, qui produit les turbines Arabelle. Comme le souligne justement La Tribune, il s’agit ni plus ni moins que « des plus puissantes turbines au monde; Un joyau technologique français et un composant essentiel des centrales nucléaires ». Au final, l’Etat semble avoir perdu plus que ce qu’il a gagné dans cette affaire…

Et pour cause, ces dernières avaient connu un sort inverse en 2015 (« Une vente qui a évité à Alstom de s’effondrer », a surligné hier le président, NDLR), mais pour un coût bien moins onéreux, indique Frédéric Pierucci, ancien cadre d’Alstom et otage économique lors des négociations GE/Alstom.

Ce dernier avait en effet proposé, dès septembre 2018, à Bercy puis à l’Elysée un montage plus efficace sur le plan industriel et géopolitique. Il s’en est d’ailleurs expliqué, ce vendredi, sur Sud Radio :

De son côté, Atlantico s’inquiétait en 2014 du peu d’émoi de la sphère médiatique face au rachat d’Arabelle par le groupe US. Et cela, sous l’aspect de la sécurité nationale; Un papier très instructif et symptomatique d’une gestion assez lunaire de ce dossier à redécouvrir ici.

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