Les missiles hypersoniques chinois, nord-coréens et russes inquiètent le Japon

Les missiles hypersoniques chinois, nord-coréens et russes inquiètent le Japon

Alors que Pékin, Pyongyang et Moscou ne cessent de prendre de l’avance en matière de conception de nouveaux missiles hypersoniques, le Japon souhaite de son côté travailler l’aspect défensif en créant des missiles capables d’intercepter ces bijoux technologiques au combien destructeurs.

C’est un secret de Polichinelle, les relations diplomatiques entre le Japon et ses voisins chinois et nord-coréens demeurent bien fragiles. Quant à la Russie, son positionnement géopolitique peu lisible, et ses accointances avec Pékin et Pyongyang ne poussent pas Tokyo à l’exclure des menaces militaires potentielles.

Face à ce postulat, le ministère nippon de la Défense a logiquement érigé en priorité absolue la problématique de l’avancée technologique inquiétante du trio Chine/Corée du Nord/Russie dans le domaine des armes hypersoniques. Le Japon craint en effet qu’un missile nouvelle génération en provenance d’un de ces Etats frappe de plein fouet son territoire.

En ce sens. « Tokyo ne va pas développer de nouvelles technologies mais modifier des engins qu’il possède déjà. L’armée veut donc repenser un modèle de missile sol-air sobrement baptisé Type-03 puis le produire en masse à partir de l’année 2029 », relaie Capital.

Un dossier ambitieux mais encore trop lent

Toutefois, ce dossier avance encore trop lentement aux yeux du gouvernement local. Un général des forces d’autodéfense nipponnes a d’ailleurs confirmé, dans des propos relayés par le média, qu’il était « difficile pour le Japon, avec sa capacité actuelle de défense antimissile, d’intercepter les armes hypersoniques (…) conçues pour se déplacer à plus de cinq fois la vitesse du son avec des trajectoires irrégulières ».

Capital précise que « les destroyers Aegis de la marine japonaise sont actuellement chargés de protéger le Japon contre une attaque de ce genre. Ces navires de guerre (…) peuvent (en effet) frapper les missiles balistiques entrant dans la haute atmosphère. S’ils ne parviennent pas à les intercepter, les intercepteurs terrestres (…) de l’armée de l’air essaieront de contrer l’attaque à plus basse altitude ».

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